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30 août 2010

Toi Soleil Endormi, moi Esprit Léthargique : ou comment Frisco est de retour dans la cours des grands.

Découverte.
Psychédélisme toujours, faut croire que les années 2000 redonnent leur lettres de noblesse au genre quelques 40 ans après le Summer of Love, Woodstock et la scène du Fillmore.
Les Sleepy Sun squattaient gentiment ma longue liste de trucs à découvrir absolument depuis fin 2009. Et c’est désormais une certitude : rien de plus salvateur qu’une bonne vieille distorsion 60’s et toute la panoplie heavy/planante qui va avec. San Fancisco se réveille au meilleure de sa forme.
Tout est là, voix aériennes masculin/féminin, harmonica lancinant et gros riffs qui tachent. Le psychédélisme par excellence, tout en sonorité blues crade à larsen, folk-rock et fantaisies orientalisantes, mais comme leur petits camarades des Black Angels, ils ont bien digéré tout les codes. La force des Sleepy Sun c’est peut être leur breaks hallucinants toutes les 15 secondes. Certains crient à la révélation scénique et je veux bien les croire.
Preuves :

WHITE DOVE


NEW AGE





Et pour ne rien gacher, leurs univers graphique est plutot canon, alors on clique sur les pochettes pour dévelloper ses futurs accouphènes :

17 août 2010

Austin, ton univers impitoya-aa-ble.










La Bretagne, le Fort de Saint Malo, les 20 ans de la Route Du Rock, un concert dément du meilleur groupe psyché du monde actuel.
J’enrage.
Mais cette été Arte Live Web assure grave sa mère, rattrape mon mauvais timing et nous offre une retransmission du live des Black Angels. Bon, c’est moitié moitié, ça console et ça attise un peu plus la frustration, mais ne boudons pas tout le plaisir et célébrons la messe noire à retardement.

Il faut voir Alex Maas, casquette vissée sur le regard, Rinckenbacker ou pas dans les mains, avaler son micro et hypnotiser l’auditoire à grand renfort de déchirement vocaux et poses lascives. Pendant ce temps Stéphanie Bailey, petite blondinette poids plume, tabasse sa batterie avec un brin de masochisme proche de la rupture de tendons. Pour le reste la setlist est parfaite et la rythmique avance et écrase tout sur son passage, les nouveaux morceaux cartonnent largement plus que sur le myspace et le groupe assoit sa réputation de drogue dure avec prescription. Non mais, ces mecs ont un charisme grandiose sur scène, une nonchalance parfaite et pas mal de fantôme de Morrison dans la reverbe du micro. Hanté, possédé et incarné, The Black Angel is back.
Vivement la rentrée de la classe Texane, houhou.


12 août 2010

Bad Seeds growing in the Cave, haha.




J’ai toujours un peu couru  après les albums de Nick Cave sans vraiment arriver à en saisir quoi que ce soit de marquant, sauf peut être quelques Murders Ballads dont les fabuleux duos avec son alter ego féminin PJ Harvey et la midinette Kylie Minogue. Je me suis toujours dit que je loupais quelque chose de l’Australien et sa tronche atypique m’a poursuivit. En 2007, scotché devant la poésie contemplative du film d’Andrew Dominik « l’Assassinat de Jesse James … » je le voyais débarquer dans la scène finale et tombais raide dingue de sa collaboration avec Warren Ellis pour trois B.O à ce jour, et autant de chef d’œuvres instrumentaux. Cave et Ellis c’est un peu la quintessence du spleen des grands espaces, arides et sans appel, et forcement ça, ça m’a passionné.



Mais voici venu Dig, Lazarus, Dig ! l’album de la réconciliation définitive. Ouai, partit un peu dans tout les sens créatif, Cave se pose en 2008 pour un dernier album en date avec les mauvaises graines, et bingo ! je tiens mon petit bijou.
Pas mal déjanté as usual, mais plus accessibles, le truc tourne depuis quelques semaines et j’en découvre seulement tout le génie melomaniaque de la bande. Ca va m’occuper un petit moment, les oreilles, la cervelle et les rêves, surtout sur des morceaux de bravoure comme les vraiment trop classe Hold On To Yourself, Jesus of the Moon, ou Midnight Man, portés par la voix caméléon de Cave au meilleur de ses cordes vocales, souvent sublimes.


NICK CAVE & THE BAD SEEDS - Hold On To Yourself




► Ecouter l'album en entier.

4 août 2010

I hear the rain, I hear the rain : ou comment faire passer Jésus au shaker punk.

Certain soir, quand je sirote du mauvais vin blanc en divaguant sur des listes interminables de playlist à créer, de classements à faire et de priorités musicales dans la vie, il m’arrive parfois de me souvenir - tel l’éclair de lucidité dans le cerveau malade de papy Alzheimer - de l’existence d’un formidable album, honteusement laissé pour compte dans les méandres obscurs de ma vieille discothèque. Bon, et il y a quelques jours je me suis souvenu de ça :

Le Hallowed Ground des Violent Femmes, haha. Non mais quel scandale ! Oublier l’existence de cette merveille (à la pochette hideuse il faut bien l'avouer) et notamment de la Country Death Song d’ouverture, au final totalement punk (ah ! ce solo de banjo démoniaque, miam). Ca date des années 80 mais ça n’a absolument pas pris une ride, la faute à Gordon Gano et sa voix nasillarde à la limite de la parodie country, mais surtout aux instruments et la prod’ acoustique qui, en pleine période Bontempis et boites à rythmes à tout les étages, tient presque du miracle.
Piste numéro 4, le refrain t’englue le cerveau : Jesus walking on the water / Sweet Jesus walking in the sky, tralala... je me marrai bien à l’époque et puis j’ai appris que c’était pas des paroles pour rire, que Gano aimait vraiment beaucoup Petit Jesus. Cela dit, aujourd’hui encore, je me fends la gueule sur cet album de country-punk Chrétien déjanté.



Comme d'hab' un clic sur la pochette pour écouter l'album.

26 juillet 2010

Tube de l’été #2 : Back To The 90’s

Un clic sur les pochettes pour écouter les albums.



Nostalgie, nostalgie. Je dépoussière mes vieux amours. Petit retour dans les nineties, quand les trois petits branleurs géniaux des Fun Lovin’ Criminals étaient les Rois du Cool, ouai avec majuscule tu m’étonnes. Ca marchait pas tellement aux US mais l’Europe se souvient encore de « Scooby Snacks ». Qui n’a jamais entendu ce tube au moins une fois dans sa vie ? Vazy, la honte.
Les F.L.C, c’étaient vraiment la crème New Yorkaise du bon son smoooth, fusion parfaite entre rock – hip-hop- funk –et jazz, j’en passe et des pas pires pour être bien réducteur.
Bref des clips débiles et jubilatoires et des paroles du même ordre (« Barry White save my life / And if Barry White, saved your life / Or got you back with your ex-wife … »).
Petite sélection fun :




THE KING OF NEW YORK






SCOOBY SNACKS




BIG NIGHT OUT FUN LOVIN' CRIMINALS



SMOKE EM'

16 juillet 2010

Denver, le dernier dinosaure ?

Grand, grand, très Grand concert de Woven Hand samedi dernier dans le cadre savoyard plutôt sublissime du festival gratuit Musique en Stock (74), chapeaux bas au passage pour la progr’ et l’organisation qui trinquait ses 10 piges, wahoo... mais j’étais où ces 9 dernières années bordel ?
Edwards était en grande forme, avait ressortit la moustache collection été 2006, les sur-bottines chamaniques et nous a balancé une méchante torgnole pour la quatrième fois en jouant une bonne moitié du nouvel album. Ovation de folie au rappel + tout le staff pour les applaudir avant la relève d’Arno.

Intensité maximum filmée dans les règles de l’art et bientôt en entier sur ARTE-tv.
En attendant l’extrait qui circule refile des frissons.


« O grands esprits des Montagnes »
 






Bonus : 2 ans aparavent le groupe avait déja été invité par le festival qui a surement capté à l'époque ce qui reste la meilleure vidéo actuelle de "Your Russia" en live. Vlan.





Ceux qui auront compris le vrai sens du titre me pardonneront la galéjade douteuse.

2 juillet 2010

Tube de l'été #1 : Funky Groovy Wouaooh

Sur l'échelle de la coolitude ultime, cette grande asperge geek de Mayer Hawthorne remporte à l'aise un 9/10.
Ca fait déja quelque mois que l'album tourne régulièrement sur ma platine et sérieusement ce genre de pompage revival soul m'hallucine, on sent un brin d'érudition en la matière einh, et le clip du trop cool Maybe So, Maybe No est une vrai bande annonce estivale et une honteuse propagande pro-californienne haha. Cela dit : le bonheur est simple.









13 juin 2010

Mark Lanegan is back après au moins oula ... bien 2 mois d'absence : où comment remplir ton étagère avec sa seule discographie

Oui voilà, quand la bête ne se terre pas dans les égouts fumeux des Gutter Twins, quand ça ne fait pas du featuring rauque chez les Queens of l'âge de pierre, dans les albums hommage aux potes six pieds sous terre, chez des groupes d'éléctro-mystico-gospel et/ou aux noms ridicules (Soulsavers, Bomb The Bass) qui tournent des clips trop chelou -  revoilà SuperMark au bras de la soupe Campbell, pardon d'Isobel, oui elle c'est la belle (de Sebastian) et lui c'est la bête, tu vois le concept.
Bref j'ai aimé le premier album de 2006 - plein de poussière western et tout, j'ai pas aimé le deuxième -  trop plein de guimauve violonnée sauce Campbell (oui, bon) et long ...mais long...
Faut dire que j'attend surtout du Lanegan en solo depuis Bubblegum qui remonte un peu à belle lurette ginette, mais je vais pas faire la fine bouche devant le nouveau disque du duo qui débarque bientôt, déja parce que chouette-la-pochette mais surtout parce que CA me rassure sur le contenu futur. Toujours un peu trop de violon certe, mais je suis un être faible et je ne sais pas resister aux ballades bluesy romantiques chanté par le duo. Totalement lascif et donc efficace. Mais ils ont toujours été doués à ce petit jeu là. Vivement un retour aux sources et aux compos âpres, beaucoup plus dépouillées façon premier album. Et puis attend, impossible de passer à coté de la voix de Lanegan, trop de trucs passent, le grand rouquin est un survivant et le blues il connait plutôt bien ; ses meilleurs potes s'appellaient Kurt Cubain, Jeffrey Lee Pierce et Layne Staley ...


Bonux : de l'archive qui tue


Mark Lanegan - The Fix

22 mai 2010

Gagnez des miams

Ca doit être mon coté geek nostalgique à donf qui ressort mais je kiffe trop la nouvelle page google interactive, genre mes premiers émois vidéogamezzz :
 
vazy, j'suis sur que t'as trop envie de replonger toi aussi












30 ans déja le Pac Man.
Ca me fait penser que récemment en ressortant ce vieux skeud magique des Deftones, White Pony, je me suis retrouvé nez à nez avec le enhanced-cd-machin-là, enfin les bonus pour faire acheter plus de cds dans le début des années 2000 haha, et truc de ouf : un pac man sauce Deftones (comprenez le poney de la pochette à la place du babibelle jaune), et là je me suis re-vu perdre mon calme pendant des journées entièèères devant ce con de jeu sadique.


Bon mais sinon 30 ans, ça méritait un hommage plus digne que celui de google, tiens :
"analyse de température d'une petite lune nommée Mimas. Ce cliché a été pris par la sonde Cassini, en orbite autour de Saturne"
Voilà.


18 mai 2010

Chris Withley is not dead : descendance quand tu nous tiens

L'autre jour en parcourant le toujours passionnant blog d' Eldorado, je suis tombé sur ce truc proprement hallucinant :



Saperlipopette, j'étais loin de me douter que Whitley avait une fille, et encore moins qu'à l'entendre chanter on croirait presque entendre le père. Dingue. Surtout qu'elle assure la cocotte. Le groupe aussi d'ailleurs, ça s'appel Black Dub et c'est une affaire à suivre...

En attendant ça m'a filé l'envie de réecouter ce bon vieux Chris, disparu depuis 5 ans déja, de revoir sa bouille de gamin candide et son jeu de guitare grisant. Ce mec etait unique, et il manque franchement au petit monde de la musique roots américaine.






Whitley aura connu un beau succès d'estime avec le coup de pouce de Daniel Lanois qui lui permet en 1991 d'enregistrer son fucking-good premier album "Living With The Law", le même Lanois qui produit aujourd'hui sa fille (et accessoirement des gens comme Peter Gabriel ou Neil Young) en l'integrant à son nouveau projet de groupe. Faut dire que Lanois n'est pas un petit joueur dans le milieu, et comme tout requin de studio, il a de bien belles guitares :



5 mai 2010

RUN MOTHERFUCKER : où quand la propagande pseudo-rebel Watersienne (pour sa pomme) nique un peu plus le mur d'Elliott Smith

On aura vraiment tout vu. Dans la famille des gros connards crétins catégorie grabataire du rock je demande Roger Waters. Histoire de faire mousser sa prochaine tournée mondiale, ce con de vieux Pink Floyd est allé engager des artistes de rue sensés badigeonner d'un message papier les murs "hype" de L.A. et  New York, ouai sauf qu'un des murs de L.A en question etait le memory wall d' Elliott Smith  et que putain de bordel de merde ce truc est juste UN PEU sacré, même déja recouvert d'un tas de conneries.

Le plus pathétique de l'histoire c'est peut être que Waters à finit par avouer qu'il ne connaissait pas la musique de Smith et donc l'existence de ce lieu de pelerinage, le message étant "biodégradable" sera donc enlevé. Maintenant le meilleur truc que pourrai faire Waters c'est d'au moins assumer ces idées de con.


source : LA Times

Sinon passé la nausée, c'aura eu le mérite de faire reparler d'un des meilleurs albums de la decennie 

4 mai 2010

Diantre ! un docu sur les Portes : du pas vraiment inédit mais quand même.

Quelle folle coincidence. Alors que je me shootais religieusement avec une dose de "Waiting For The Sun" ces derniers temps tout en concluant que j'avais sous estimé la génialité de ce disque au profit de People Are Strange et notamment pour cette seule merveille  , voilà t'y pas qu'apparait la BA d'un docu inédit. Là je dis oui mais non, déja parce que le fameux moyen métrage - réalisé par Jim quand il n'était encore qu' un petit branleur de poête étudiant à l'UCLA - circule depuis belle lurette sur toitube et consorts. Pour le reste je veux bien voir (les rushs de tournée tout ça) mais j'ai déja lu, oui j'ai lu et je conseil ce formidable bouquin que voilà, que quand je l'aurai enfin en vrai il sera ma bible (enfin pas trop quand même je ne veux pas mourrir dans une baignoire) :

Bon mais sinon je vais carrément pas cracher sur un truc avec ce bon vieux Jauni Dèp à la narration ( même s' il marche dans du caca ces derniers temps lui), bref : 



N'empèche que certain devrait peut être se rendre compte à quel point Morrison etait un connard pathétique mégalo et alcoolique génial certe, surdoué aussi  mais surtout anticonformiste, et arrêter de massacrer ses chansons dans le genre d'émissions ou sévit cette vieille pie de Manoeuvre. ♫ Dreams are my reality ...

Tout le monde aime Sharon Jones et Sharon Jones nous le rend bien, même si elle a l'air d'avoir envie de t'écraser la tronche à coup de talons aiguilles sur sa pochette


Tout le monde parle de son dernier album, elle a trop la classe et c'est le must du oldschool enregistré sur 8 pistes s'il-vous-plait. Elle a apprit à la dure et c'est même le titre du disque. Gardienne de prison et convoyeuse de fond dans une autre vie, à 50 ballets Sharon Jones tatane la tronche du R'N'B sirupeux qui dégouline des charts US, hé ! c'est pas comme si on était entouré de jeunisme ambiant contre-productif, si ? ah ouai.
Peut on faire mieux que le son des sixties. Ma réponse est pas vraiment.  
Tiens, le lien pour écouter l'album.

1 mai 2010

Run Gospel Singer

Les tarés d'Archie Bronson Outfit sont de retour, c'était l'occasion d'aller trainer du côté de l'Epicerie Moderne le 16 avril dernier, histoire de vérifier si ça envoyait autant le paté que sur album.
Effectivement.
Bon en passant sur l'air totalement désabusé de Sam Windett qui tranche avec son chant de damné qui aurai les mains qui brûlent des flammes de l’enfer  : il aura bien fallu l'intervention d'une nenette totalement beurrée depuis la première partie pour venir lui lêcher les cordes de guitares et le reveiller un peu (ceci n'est PAS une méthaphore perverse).
Passe aussi sur ce mysterieux non-membre du groupe venu nous gratifier en introduction d'un petit exercice éléctro-rital sur bontempi relié pédale wa-wa et réverb, le tout en tenue de scène actuelle du groupe, comprenez boubous, sarouelle et ballerines. Ce qui donne un peu près ce genre de chose  >>   

Oui ces mecs sont bel et bien dingues et multifacettes, à l'image de leur musique totalement hallucinée et hallucinogène, ultra psychédélique mais versant violamment vers l'energie punk. On s'en ai pris plein la tronche dame, et maintenant sache que si tu veux voir un peu le phénomène, ils ont bricolés une vidéo pour chaque morceaux du nouvel album

Du genre :   



30 avril 2010

Putain

C'est la misère à quel point ce blog ne sert à rien.
Bon je crois que je vais opter pour la brève nombriliste, tant qu'à faire, autant utiliser ce machin comme post-it géant pour mon cerveau malade.
Here we go :

Bon alors le prochain Black Keys débarque dans les bacs le 18 mai, évidemment il a déja été leaké et mes oreilles approuvent totalement, déja que le projet précédent avec la crême du rap US (Blakroc) était plus que jubilatoire, le Black Keys 2010 est une valeur sûr en pleine évolution, un grand cru futur. Glouglou.
Oui mais pas que.


Les mecs ont le sens de l'humour, la preuve dessous là, le feuilleton vidéo qui accompagne la sortie de l'album. Une merveille, avec effets spéciaux de dingues et materiel de pro. La grosse poilade quoi. Love you Frank.











20 février 2010

Long longtime daydream poem, 2:37 AM




                            

Texte alternatif





Solitude organique
Mon esprit fermente dans son bocal.
Sensations obsolètes, montagnes russes interieures,
mon coeur ne crépite que pour des mirages.
Il se protège et s'oublie.
J'ai beaucoup écouté, pas vraiment parlé. Les mots se lassent de
m'attendre sur le quai des gares de tri.
Quelques electrochocs pimentent la routine ouai, et quitte mon
coeur en ne laissant que le sommeil.
Ai -je vraiment le temps ?
I don't think / so / what ?



Long longtime daydream poem, 2:37 AM


18 février 2010

A PERFECT DAY TO CHASE TORNADOS


























Variations  
Des lignes, couleurs sombres, silhouettes. 
L'esthetique. Le vide. 
Parler en métaphores, poêmes de sensations. 
 Toujours le même tableau. Le vide 
Et toujours la même histoire. Le vide 
Un vertige. 






J'existe un peu plus par en ce moment


11 janvier 2010

ALLO PARIS ? Tout est finit ...

Le réveil est dur ce matin, deux semaines et puis s'en va. Lhasa, Mano Solo ne seront plus.
Sale temps pour les poêtes. Putain ...

Ces deux là me relie à une époque, Mano avait reveillé mes instincts de survit, Lhasa encrait un souvenir précieux. Ils scellait une de mes plus belle rencontre qui aujourd'hui porte la vie, c'est une belle consolation.
Merci à eux, pour leur rage de vivre en mots et musique.
Qu'ils trouvent la paix de l'esprit de l'autre côté du miroir ...

8 janvier 2010

BILAN 2009 suite et fin : 10 series de la décennie

2009 aura été l’année des séries dans ma tronche, parce que finalement c’est comme si j’avais presque rattrapé le retard d’une decennie en quelque mois, enfin ... ouai enfaite c’est ça. Le pire c’est de pas arriver à l’overdose, les américains sont trop fous, on devient vite accro au format, au point parfois de presque bouder le cinoche. Ducoup 10 ans de scénarios stupéfiants ça commence à assembler un truc dans ma tête qui ressemble à une selection subjective, mais avec encore des résidus de feux d’artifices fictionnels.


Alors pour remettre les choses dans un pseudo-ordre :

 1.  SIX FEET UNDER
 2.  FRIDAY NIGHT LIGHTS
 3.  SONS OF ANARCHY 
 4.  DEXTER
 5.  TRUE BLOOD
 6.  24
 7.  DEADWOOD
 8.  BAND OF BROTHERS
 9.  MY NAME IS EARL
10. LES EXPERTS


Bonne année 2010 à ceux qui trainent encore par là ...

FRIDAY NIGHT LIGHTS – Saison 1 et 3 (4ème en cours ...)

SYNOPSIS : La vie d’une micro société Texane, ville, lycée, relations centrées sur le sport local.
Comme dans la plupart des petites villes du Texas, le football américain est « le sport », et tous les vendredis soirs à Dillon, chaque habitant a les yeux rivés sur les joueurs de l’équipe du lycée. Cette année, les Panthers sont portés favoris. Eric Taylor, nouveau coach de l’équipe et forte personnalité, a donc une pression énorme sur les épaules en cette nouvelle saison. Bientôt son Quaterback prodige se blesse irrévocablement et tout est remit en question…


Voici venu l’heure de clore cette selection avec LA véritable découverte de l’année 2009 et petit miracle télévisuel de la décennie.
Friday Night Lights, dans le texte, avait tout de la série inconsistante à mes yeux : le registre (drama), le thème (sport) et la localisation (Texas), une pauvre série patriote pour ado en somme… un soir d’ennui ces a-priori m’auront servi à une chose : me prendre une bonne claque dans la gueule, un vrai choc, par les cornes de Belzébuth !  La réussite de cette série tient à tellement de petites choses qu’il est plutôt difficile d’en faire une courte éloge. C’est presque un travail d’orfèvre, ça n’évite pas tout les pièges, mange quelques beaux ratés (saison 2) mais au final relativement insignifiants par rapport au boulot réalisé et à la qualité générale. Il faut s’accrocher un peu à l' histoire pendant les quelques premiers épisodes avant de se laisser embarquer par le souffle de réalisme extraordinaire, au milieu de cette communauté de gens ordinaires qui vous donnent bientôt l’impression de faire partie de votre vie. On s’attache facilement à Dillon, la petite ville, l’esprit, les traditions ...même si c’est à mille lieux de nos cultures, même si la religion est trop présente, on s’attache à cette série parce que la vie s’y écoule lentement et que c’est un vrai reflet de société. Je ne sais même pas vraiment définir à quoi ça tient ; peut être à cette belle réalisation mélancolique, qui sait filmer les détails, sensibles, caméra à l’épaule, et qui laisse souvent défiler instants suspendus, paysages et couleurs sauvage du Texas sans surenchère, juste au son d’une bande originale d’une douceur incroyable (prolongement du morceau générique  par le groupe post-rock Explosion In The Sky). Il se dégage une vraie grâce de cette série et une profonde humanité pour ses personnages, pourtant nombreux mais jamais bâclés ; leur évolution est passionnante, les seconds rôles y sont particulièrement travaillés, les scènes souvent courtes mais intenses dû à un formidable boulot d’écriture et une grande part laissée à l’improvisation des acteurs dans les dialogues.
Pour parler des acteurs … on est vite en manque d’adjectifs dithyrambiques, tellement loin devant ce qu’on avait l’habitude de voir dans ce genre de registre... ici les figures incarnées sont vulnérables, parfois vraiment à coté de la plaque, n’ont pas toujours les mots justes ni le bon dénouement, c’est la vie quoi, et les histoires prennent leurs temps. Et puis il y a quand même Kyle Chandler dans la peau du coach Taylor (« Demain à la une » sur M6 dans les années 90, c’était lui) enfin exploité à sa juste valeur et bordel ce mec est grand ! il sait tout faire et on y croit à chaque mots, c’est probablement le rôle d’une vie… lui et Connie Britton sont d’un naturel proprement sidérant.
Quand au football américain, il (re)apparait comme un sport bien loin des clichés européens - complexe, axés principalement sur des techniques et combinaisons de placements très sophistiquées et un sens réel de l’observation avant attaque -  il se révèle vite indissociable et indispensable à l’esprit général de la série et lui offre ses plus beaux moments d’adrénaline. Une vraie révélation.
Après avoir frolée l’annulation il y a deux ans, la série est aujourd’hui prolongée et entame sa 4ème saison qui redistribue les cartes avec toujours le même talent, même si la saison 1 restera au dessus de tout. On est toujours un peu à Dillon une fois qu’on a mis un pied dans Friday Night Lights, et on se prend à imaginer les personnages en dehors du cadre télé, ce qui prouve que les scénaristes ont donnés un vrai sens à leur histoire.

« Clear eyes, Full hearts, Can’t loose » parait -il,
Ne passez pas à coté de cette grande série...
(A voir absolument en VOST)

Le trailer  de la saison 1




6 janvier 2010

DEXTER – l’intégrale actuelle (4 saisons)

SYNOPSIS : Analyste expert en traces de sang dans la police de Miami le jour, tueur en série la nuit, Dexter Morgan n'est pas exactement un citoyen américain comme les autres. Recueilli enfant par un officier de police, il se dit incapable de ressentir la moindre émotion à l’exception de pulsions meurtrières canalisées il y a longtemps par le code de conduite de son père adoptif. De fait, comme une sorte de justicier de l’ombre, Dexter ne tue que les serial killer parvenus à échapper au système judiciaire, et bien que sa soif de tuer lui refuse une existence normale, Dexter s’efforce de devenir un parfait Mr Toulemonde, sociable et banal au yeux de la bonne société.


Beaucoup de choses à dire sur Dexter après visionnage récent de la monstrueuse 4ème saison, déjà parce que la série repose pas mal sur une galerie de personnage secondaires jubilatoires et un ton sarcastique décapant (voir le formidable générique) mais surtout parce qu'on devient vite mordu du suspense récurent. Dexter brasse à la fois l’humour et le ressort dramatique sérieux, ce qui fait régulièrement grincer des dents, particulièrement sur les  fins de saison. Le sujet prête au politiquement incorrect, Dexter est un personnage continuellement sur le fil du rasoir, entre «bien» et «mal», «moralité» et «immoralité», son évolution au fil de la série le fait régulièrement tatonner, glisser d’un coté et puis l’autre, jusqu'à la rupture . Les scénaristes ont su exploiter le sujet de départ comme une grande question existentielle à l’infini possibilité de réponse, Dexter est une sorte de métaphore, il interroge finalement le spectateur sur ses pulsions. Présenté comme un anti-héros qui essaye de trouver sa place dans une société à la morale très codifiée, la critique est assez vorace sur pas mal de thèmes (amours, amitié, mariage..) souvent traités avec un second degré hilarant renforcé par une bande son mi-festive (Miami, ville des expatriés cubain) mi-sinistre qui plonge parfois certaines scènes dans un surréalisme délicieux.

La série n'évite pas tout les pièges mais reste une des plus interressante de ces dernieres années, grace aussi à des acteurs principaux très crédibles dans tout les registres et - parce que ça devait faire particulièrement marrer les scénaristes - qui prennent un malin plaisir à jurer comme des charretiers les ¾ des épisodes... pas autant que la sœur de Dexter qui elle, est un véritable modèle du genre, loin devant la Calamity Jane de Deadwood.

Voir le trailer de la saison 1

5 janvier 2010

LES EXPERT (LAS VEGAS) – saison 7

SYNOPSIS : Gil Grissom, singulier spécialiste des insectes et adepte des bons mots de la littérature, et son équipe d’experts hors normes, tentent d’élucider les enquêtes les plus difficiles au cœur des rues et des alentours de LAS VEGAS, « ville du péché » et donc du crime.



Bon alors oui, forcément, il manque des cartes à mon jeu. Pas de Soprano, de Mad Men, de The Wire ou Breaking Bad dans le classement pour la bonne et simple raison de non-visionnage actuel, si c’était le cas, une de ses séries aurai sûrement éjecté les Experts sans difficulté. Faut dire que 3 ans en arrière, il aurai pas fallu me parler de ce gros blockbuster télévisuel flottant au dessus de la masse de truc policier en tout genre… 3 ans en arrière, je m’en cognais éperdument (ce qui est toujours le cas des Spin off, Miami machin-truc), c’était avant de tomber sur la saison 7 et de réaliser que l’un des acteur principaux du show était le grand William Petersen (Grissom) . Cette saison se suffit à elle-même, pas besoin de tout se retaper avant, bien que le cheminement des personnages et certains épisodes ont eu leur intérêt dans le passé ( la fin de saison 5 réalisée par Tarantino, entre autre), ici un fil rouge fait courir la petite équipe après un serial killer particulièrement tordu et fascinant qui réalise les répliques parfaites de ses scènes de crimes en miniatures, ce qui donne lieu à un développement plus long de l’intrigue (peu courant dans la série et donc forcément passionnant) et à certaines scènes aux trouvailles visuelles empreintes d’une espèce de fantasmagorie glauque plutôt marquante (l’équipe évoluant parfois dans un décors carton-pâte, métaphore de la maquette, etc..). Parallèlement, la saison 7 maltraite un peu l’image du petit bleu Greg Sanders qui se retrouve au milieu d’un gang d’agresseurs ultra-violent et d’une affaire d’homicide involontaire par auto-défense qui lui en fera baver sur la longueur, en ça la série s’attache enfin à mettre en avant ses personnages secondaires les plus intéressants, plus que les intrigues mineures, et fait réellement des merveilles quand il s’agit d’abandonner son sérieux le temps d’ épisodes plus léger comme ce « Lab Rats » (épisode 20) véritable petit bijou humoristique autour du mégalo –sarcastique Hodges et de l’équipe des laborantins.
A voir absolument, sachant que depuis, la série à carrément versée dans le pathétique en perdant une partie de ses meilleurs acteurs principaux.



2 janvier 2010

BAND OF BROTHERS – l’intégrale 1 saison

SYNOPSIS : Cette grande fresque historico-militaire relate les aventures du 506e régiment de la 101e compagnie aéroportée américaine depuis leur parachutage en Normandie le 6 juin 1944 jusqu'à la prise du nid d'aigle d'Hitler en mai 1945. Band of Brothers est une fiction réalité, à mi-chemin entre la reconstitution exacte et le documentaire d'époque. Chacun des dix épisodes nous fait partager le quotidien de ces hommes anonymes héroïques ; leurs forces, leurs faiblesses, leurs doutes et douleurs. Un vrai travail de mémoire a été accompli pour cette série, notamment en y incluant les témoignages des vrais vétérans de cet épisode de l’histoire.


Ca commence à faire un bail que j’ai vu cette mini-série et elle restera sûrement pour moi parmi les plus marquantes de la décennie, pas forcement dans la catégorie de celle qu’on à envie de se repasser tous les jours.
Basé sur le récit de l’historien Stephen E. Ambrose, Band Of Brothers est avant tout documentaire. En 10 épisodes d’une heure, on prend donc le temps de s’attacher aux multiples personnages, d’autant plus que la réalisation est ponctuée du témoignage des vétérans rescapés de la guerre et du temps, les même qui sont incarnés dans la série par une majorité d’acteur aussi formidable que quasi- inconnus. De la même façon que Deadwood, le fait d’adapter ce genre d’histoire au format série les fait gagner en profondeur, ça rend les personnages plus humains - comme cet épisode particulièrement dur (Foret de Bastogne, plein hiver) qui s’attarde sur le courage saisissant du seul médecin de la bande - mais la série montre aussi bien erreurs et faiblesses même pour les plus courageux, parce qu’il n’y a pas de grande vérité dans la guerre et que ces gens là, bien qu' héroiques, n’étaient pas et ne seront jamais des surhommes. Ceux qui ont vu l’avant dernier épisode ont sûrement comprit que le plus dur là dedans ce n’est pas toujours le combat, mais la barbarie de hommes, et je crois bien que le sujet des camps de concentration n’avait jamais été traité de cette manière. Comme tout témoignage de cette période, Band of Brothers réveille donc les consciences et ç’est pas du luxe. On en sort pas mal bouleversé, en se gardant au coin de l’esprit que même si la vie n’est jamais facile, elle n’a vraiment pas été tendre avec ces gens là.   


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