J’ai toujours un peu couru après les albums de Nick Cave sans vraiment arriver à en saisir quoi que ce soit de marquant, sauf peut être quelques Murders Ballads dont les fabuleux duos avec son alter ego féminin PJ Harvey et la midinette Kylie Minogue. Je me suis toujours dit que je loupais quelque chose de l’Australien et sa tronche atypique m’a poursuivit. En 2007, scotché devant la poésie contemplative du film d’Andrew Dominik « l’Assassinat de Jesse James … » je le voyais débarquer dans la scène finale et tombais raide dingue de sa collaboration avec Warren Ellis pour trois B.O à ce jour, et autant de chef d’œuvres instrumentaux. Cave et Ellis c’est un peu la quintessence du spleen des grands espaces, arides et sans appel, et forcement ça, ça m’a passionné.
Mais voici venu Dig, Lazarus, Dig ! l’album de la réconciliation définitive. Ouai, partit un peu dans tout les sens créatif, Cave se pose en 2008 pour un dernier album en date avec les mauvaises graines, et bingo ! je tiens mon petit bijou.
Pas mal déjanté as usual, mais plus accessibles, le truc tourne depuis quelques semaines et j’en découvre seulement tout le génie melomaniaque de la bande. Ca va m’occuper un petit moment, les oreilles, la cervelle et les rêves, surtout sur des morceaux de bravoure comme les vraiment trop classe Hold On To Yourself, Jesus of the Moon, ou Midnight Man, portés par la voix caméléon de Cave au meilleur de ses cordes vocales, souvent sublimes.
NICK CAVE & THE BAD SEEDS - Hold On To Yourself
► Ecouter l'album en entier.
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