29 juillet 2009

RIDERS ON THE STORM et autres divagations psychédéliques


Jim Morrison chantait:

Riders on the storm
There’s a killer on the road


Je viens de finir 500 pages, parcouru sa vie en une semaine, la tête me tournait, j'ai eu envie de vomir parfois, et parfois aussi j’ai envié ce truc là : le génie créateur.

Et puis j'me gave d'images et les heures passent.
Je continue sur la même voix, ouai. Toujours la même histoire.
Et parfois je me bouscule les idées aux détours d'une route, fasciné de ce que les Américains arrivent à sortir de leurs cerveaux malades. Entre deux épisodes aux compte goutte de la saison 2 toujours aussi poisseuse de True Blood (qui va finir par rendre accro aux Vampires Stories n’importe quel humain sain d‘esprit allergique aux morsures depuis Twilight ou la saison 4...5 … 6 et 7 de Buffy) je me suis souvenu avoir entendu parler qu'un mec avait eu assez de couilles pour créer ça :

 .


Alors j'ai maté, et là, après 13 épisodes et un Season final qui reste collé à mes rétines, j'ai la bande son qui ranime my little brain.
En fait c'est juste fou, comme les séries sont en train de mettre une branlé au 7ème art.
Sons of Anarchy c'est trash, violent, immoral, et juste éffarant de profondeur. Parce que c'est justement le tableau d'un monde qui ne tournera jamais vraiment dans le bon sens. Et quand Morrison chantait Riders On The Storm en fait c’était pour ça.

Voir : la Bande Annonce de la Saison 1




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Sinon entre deux morceaux des Black Keys (et tout un paquet de perles musicales à l'américaine entre folk et hard rock, country et blues) le visionnage de S.O.A me renvoit aussi au dernier clip de Dan Auerbach en solo (échappé des Black Keys) qui s'essaye au gospel blues psyché et qui a eu l’intelligence suprême de coller sur sa meilleure chanson, un clip pas original pour un clou mais hallucinant de puissance visuelle.
Comme preuve ultime que le désert sur fond de soleil couchant stimule toujours autant mon imagination.






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Voilà et puis un jour José Gonzalez à composé "STORM" (la boucle et bouclé bla bla) et ne l’a même pas intégré à un de ces deux fabuleux albums ce qui fait de lui un genie bizarre également. Cette chanson me donne envie de pleurer, de toute manière. Et m'emporte un peu plus loin.
Comme « A perfect Day to Chase Tornados » de Jim White qui hante parfois mes kilomètres quand il fait nuit, mais c’est une autre histoire …
Peut être que je l’a raconterai pas d’ailleurs, parce qu’ au final j’en ai un peu ma claque de tout « ça ».


Peut être que j’ai juste envie de rire jusqu'à la fin des trois dernières saisons du moustachu le plus à la ramasse de toute la Californie, à la tronche la plus hilarante depuis Jack Black et aux idées aussi absurdes que celle qui me pousse à affirmer qu’un jour je jure, j’aurai la même collection de chemise à carreaux que ce mec. LA classe, enfaite.