27 décembre 2008

When The Music's over, Turn On The Lights

Okay bon, ça fait un bail que les mots m’ont laissés en plan.
Où l’inverse.
Je ne sais plus vraiment où j’étais, d’ailleurs.

Je m’endors sur toi petite feuille blanche de mes nuits noires, encore. Je ne savais plus tellement quoi te dire.
Alors tiens, j’me suis traîné un peu du coté des Docks de Lausanne un 9 décembre pour voir si la Grande Messe était un peu avancée cette année, pour voir s’il me restait quelques palpitations. Avec J.B on a roulé des heures dans cette putain de nuit noire pleine de neige kamikaze qui colle à l’asphalte et décolle nos rétines.
On en veut.
On a apprit nos chants sacrés.
Et puis …










Après tu comprends, j’avais vraiment plus rien à dire.
Ou un peu trop, alors j’ai fermé ma gueule. Antoine aussi, il avait la tête d’un mec qui sort d’un trip, ce qui n’était pas tellement incohérent.
La Grande Messe avait bien eu lieu, Chamanique.

David Edwards ! Des flammes Indiennes dansent autour de toi, de plus en plus…

Ca m'a rebranché un peu,
Et j’ai cette image incrustée, de cheveux trop blonds qui valsent au rythme des incantations.
Et j’aime que les choses me bouleversent de cette façon.
Et je réagis enfin.


Bientôt je me casse prendre le vent de Bretagne, sûrement au son des folk-songs médiévales de Birch Book.
Birch Book assurait la première partie de Woven Hand. Belle prise de contact, douce et enivrante. J’ai aimé, B’ee, chanteur troubadour timide à la voix mélancolique. Ca me rapelle les Strawbs et j’aimerai sûrement passer mon temps à écouter ces mélodies sur les plages désertées pour raison d’hiver.




Le reste du temps je crois que je vais lire Lester Bangs, celui çi là, histoire d’apprendre à savoir parler,
et écrire aussi tiens pourquoi pas.




Lamartine disait « la vie est ton navire et non pas ta demeure » ,
Si je me le fais tatouer tu crois que ça rentrerai ?

















mp3: In Gowan Ring (Birch Book) - Hazel Steps
Myspace (écoutez "Young Souls")
Site (mp3 et instruments fabriqués par B'ee)









mp3 : Woven Hand - Kicking Bird
Myspace (écoutez "Consecration")
Fan Site (videos, videos, videos ...)

31 août 2008

I'M NOT THERE

I'm not there




mais quelque part entre le dernier Batman, le Dylan au 6 visages de Todd Haynes, les mots imprimés, 18m3, le vent Nord-Ouest qui m'a tout effacé, Into The Wild et Thoreau, le bitume, l'inconnu, les Doors et "You're lost little girl".
La hâte injustifiée.
Quelque chose quoi.
Mais putain pourtant tout m'échappe.

16 juin 2008

Rain Dogs





J’aimai la pluie, avant.

Avant qu’elle me laisse cette impression fantomatique des chansons de Nick Cave ou des films de Lynch, où la brûme s’invite à la fête du sordide.
Let’s party ! chanterai les squelettes Burtonniens en déballant leurs chorégraphies débiles . Ouai mais non.

J’aime la mélancolie modérée. Celle de Tom Waits croonant Alice, même un peu trop noyé dans ses vapeurs d’alcool, ça parle à mes sentiments.
Mais la pluie m’emmerde aujourd’hui , comme demain aussi, surement .
J’en appelle au vent.

A l’heure qu’il est, jack doit voir le toit du monde depuis son haricot magique. Comment sont les nuages Jack ?
S’ils vont vers l’Ouest reserve une fumée de locomotive pour moi,
J’arrive.
Bientôt, non vraiment.
Là bas la pluie ne délave pas mes oripeaux.










buy the album

• NICK CAVE & The Bad Seeds - Red Right Hand

buy the album
• TOM WAITS - Alice

1 juin 2008

Hunter Hunting Children of The Wild Plains

1. La tête en vrac
2. Les notes pareilles, quand elles se pointent ...
3. Le coeur sur les épaules

C'est un bon début,
et une très bonne fin d'une certaine manière.
L'inconnu.





1. Thoreau disait : "Ce qu'un homme pense de lui même, voilà qui rêgle, ou plutôt indique, son destin"











Alela Diane & Mariee Sioux - The Cuckoo (Traditionnal)

2. Téléchargez la session radio sur song by toad










3. Antoine reprend Neil Young et Cat Power, ya des compos aussi, des petits bouts de notes ficellées avec des noeuds au milieu.
C'est ce que je prèfère, honnêtemment : les tripes, ce truc du genre "mon coeur la blessure ma tête et la rage, se reveillent tous d'un coup et lancent un sprint de fou" (Mano Solo)

Le Myspace Music d'Antoine

14 février 2008

Naked Soul

Croquer dans l’infini J’aurai voulu Attraper un bout de tout Escalader des montagnes de questions pour juste un nuage de réponse a l’horizon Plonger dans mes pensées En saut de l’ange J’aurai voulu Parler avec les mains, apprivoiser le silence Et crier des sons En chansons Au soleil d’hiver en fin d’après-midi Avec le vent J’aurai voulu danser Peindre un arbre abstrait Et noircir des carnets à l’encre fluide et velouté Juste te capturer te conserver Souvenir séché. Dans la rivière naissent les têtards de mon inspiration J’aurai voulu trop tard qu’il s’accroche a mon éprouvette Ils disparaissent dans le courant, s’évanouissent sous le ponts Dans ma tête une voix les rattrape Depuis des jours Alela Diane transperce le temps Avec l’essentiel. C’est la Nature qu’elle réveille La vie aussi Comme j’aurai voulu Elle me raconte des histoires.
D’absolu absolu.


Elle appelle ça
Pirate's Gospel

Boys & Girls of Modern Days Railways © Ridingdirtyface.com


20 janvier 2008

© Mamasi



Des questions
Mon ami.
Des questions, toujours,
Circulant en boucle,
Sans pause café.

Ici les jours filent
Et les points d’interrogation crochètent les nuits,
Mais l’aube balaye les rêves et le temps reprend ses droits.

Des questions-fœtus,
Point de suspension,
Grossissent un peu plus le temps d’heures creuses à peine palpables.

Parce qu’on se paume
Désorienté de gauche à droite,
Du bas vers le haut où ça pavane,
Le temps nous vole la reflection.
Et c’est sans réfléchir que les corps nous traînent au comptoir de l’ennui.

Là bas,
L’inconscience m’emmerde,
Mon esprit se délave,
La connaissance se meurt dans ma génération.
L'heure est à la complaisance dans l’inculture poisseuse,
La soif d’apprentissage s’étanche vite à coup de canette édulcorée 33cl.
Parce que ouai l’éducation aussi
est affaire de consommation.

C'est l'incompréhension.
Questionnement interne–externe qui tourbillonnent jusqu'à l’étourdissement.
Devant mes lunettes les choses simples prennent des formes compliquées
Et la solitude ouvre ses grands bras plein de promesses de réponses.
La proposition est juteuse mais perverse.
L’isolement n’est qu’une cage dorée pour l’ego.

Alors même si
Dehors les combats sont rudes pour la liberté
Pour les moments de clarté opaline
Pour l’amour vrai, n’importe lequel
Pour le temps
Et pour la vie
On s’accroche à la machine
Par simple conscience de l'existence

Apprendre c’est deja Vivre.

Et les réponses attendent leurs heures.



Album : Gulag Orchestra