6 juin 2006

Fin

Retour au calme.
Réunion de petits stratagèmes pour oublier la nostalgie qui se sème, petit à petit, qui gangrène la suite des événements. Regardes : en bas l’accident, en haut le grand carrefour des changements.

Un appartement, presque désert ou déserté, sans âmes sur le qui-vive d’être de nouveau abandonnées, les alentours qui s’en foutent un peu et le pourtour qui ferme les yeux.

Hémorragie interne de larmes en citerne. De délicats fragments d’enfance hantent la mémoire, et un constat à l’échéance que trop d’innocences se sont pendues par le fil du rasoir.

Le grand désert ouvre sa grande gueule et avale tout rond, tout ce qui se perd après des illusions, il ne recrache rien qu’un trop plein de vide.
Et l’amer s’exhibe.

Les derniers jours se tracent en forme de haie, à la craie sur un mur que l’on ne franchit que quand la mélancolie se dissimule ou disparaît.