1 février 2012

1 mai 2011

Et gratte gratte sur ta mandoline mon petit bambino...

Avril.
Do you know how to catch black butterflies ?



Je l’ai vu. L’enfant sauvage. Elle est blonde et minuscule. Cruellement belle et magnétique. Sa main était « injure » haha, mais fallait voir un peu les solos de Fender qu'elle te balance et la puissance des notes qui fendaient l’air.
Le 13 avril 2011, Anna Calvi était à Lyon, c’était méga complet, ça venait de partout voir le phénomène et bon … ç’est un phénomène. A ne pas confondre avec « sensation du moment » entendons nous bien cher non lecteur.
Elle était à deux bras tendu sous mon nez et alors la première impression générale : elle est vraiment microscopique la mignonne, même perché sur 10cm de talon de secrétaire sévère, le rouge à lèvre lui cernait belle et bien sa grande bouche, grimaçante à chaque parole enragée. 
C’était vraiment beau. C’était surtout diaboliquement charismatique.
Anna Calvi c’est le genre de nana qui te sort une voix live plus impressionnante que sur son album déjà méchamment bien produit, c’est aussi le genre de nana qui fait du rock plus dur et plus fort que n’importe quel gros groupe de mec à guitare, juste avec sa Fender, son batteur choriste et sa copine multi- instrumentiste marathonienne - de la pédale d’harmonium aux percussions supplémentaires. 1m50 de sauvagerie non contenue, musical et lyrique. 1h30 de désert aride, de chevauchés épiques à travers béton, poussière et opéra. Et les lumières s’éteignent. Blackout dans ta tête.



Le concert au Trianon deux jours plus tard est à voir en entier sur arte live web



*


Sinon deux jours avant, Josh T. Pearson était de passage à Grrrd Zero, salle de concert associative dans le quartier de Gerland. Le truc ressemblait vraiment à un ancien squat et la scène était cool.
Pearson c’est un peu l’antithèse physique de Calvi voyez ; 2 mètre de haut, une barbe de 3 km, rouflaquettes en masse et tignasse aux épaules. Etonnament ces deux là partagent le même jusqu’auboutisme musical et scénique - pas facile d’accès le barbu bourru encore moins que la femme fatale, mais complètement possédés par leurs instruments – et certaines pluies d’arpèges ensorceleurs et torturés.
L’univers de Pearson c’est le désespoir abyssal de l’âme en errance, la mélancolie suprême dans la voix. Folk fragile et rageur. Fragilité des sentiments et rage à peine contenue face aux difficultés d’être entier, totalement sans compromis. Demmerdez vous avec sa musique, il ne cherchera pas à vous plaire.
Bilan : révélation.







Voila... voila et sinon on reparle très vite du rock-dub-soul weirdo de Lanois que j'ai vilainement mis de coté mais qui vaut son pesant de cacahouette, et en attandant on peut même cliqué sur les pochettes pour écouter les albums. 

7 mars 2011

Brèves de comptoir discographique #1 : "champs" d'expérimentation aèrien


Février. Ooulala.
28 jours et too much things to say. D’abord JUNIP qui annule son concert à Lyon presque à la dernière minute, dammit ! et puis les BLACK ANGELS qui sauvent la mise 3 jours après en défonçant les tympans de la fosse à coups de larsen bien placés droit dans ta face, haha, j’avais prévu les bouchons, je ne suis pas suicidaire. Il faudra noter que la fosse de l’Epicerie Moderne ressemblait ce jour là à un grosse boite de sardine bien serré et vraiment moite, et donc qu’on aura pas pu frétiller les bras dans le vent sur le vraiment très Kinksien « if you call my name / on the telephone/ tatata tata » ... mais c’était fichtrement bien quand même.


The Sniper at The Gates of Heaven - Live Epicerie Moderne, Lyon.




Aaah le retour prochain du printemps et les fleurs musicales en pleine éclosions, les coups de cœur une plombe après le déluge et les séances de rattrapage. Je ne pense pas que je ferai succin cette fois çi. (Peu t’importe)


José Gonzalez, un garçon formidable. J’ai beaucoup ri en apprenant que dans ses jeunes années, il avait commencé par le punk. Non ce n’est pas une blague, je parle bien du petit gars frisé d’origine euh…argentino-suédoise, voix aérienne et guitare classique pour seules compagnes discographique. On a beaucoup parlé de la reprise de Massive Attack mais il a souvent fait mille fois mieux ; VENEER notamment, premier album folk indé transcendantal…
Et donc 2010, et donc JUNIP, et donc José à des copains. Cool.
En fait c’est un projet qui commence à dater un peu et qui finalement n’est pas très concret sur la durée au niveau line–up mais on s’en fout un peu puisque le premier album du groupe est une vrai réussite.
C’est ce qui manquait à Gonzalez, le groupe, la densité de l’instrumentation. Même s’il était déjà tout à fait fascinant en solo, il lui manquait parfois le background électrique et le petit truc fou qui t’empêche de tourner en rond et éventuellement de te mordre la queue en accoustique. JUNIP.
Le plus étrange sur cet album finalement, (hormis la pochette) c’est le son cheap un peu grésillant style k7 audio seventies. Pourquoi diable ? La question reste entière… partit prit de production ou amours Lo-fi ? Un peu déstabilisant pour les enceintes, mais bref…
Impossible de mettre une étiquette au groupe sinon celle de musique aérienne, mélange bizarroïde de style et métissage, voyage dans le temps et les sonorités. On reconnaît juste très bien la voix inimitable de Gonzalez définitivement perché du coté des nuages, la guitare toujours entre les mains et les arpèges toujours aussi fluides. C’est un peu psychédélique, pop, un peu folk rock, très expérimental et pourtant ça reste easy listening, ce qui est quand même une certaine prouesse en soi et qui fait de ce disque une belle pièce unique originale dans un paysage de revival souvent mou ou feignant ou les deux.



ROPE AND SUMMIT


WITHOUT YOU




A suivre … de la rockeuse blonde torturée et de l’expérimental rock-dub-soul. Tout un programme.

12 janvier 2011

RESET


  THE POGUES - Young Ned Of The Hills

Welcome in 2011.
Pas de bonnes résolution pour le blog, finito, je suis l'inconstance et ça me va bien comme ça. Pas mal de chose en construction, en déconstruction, et de la musique qui revient et s'en va, mais revient toujours.
J'ai oublié de parler de plein de choses, j'ai oublié tout cour. L'autre jour j'écoutais Miles Davis en cuisinant un truc à base d'ognions, il pleuvait dehors, dedans il fesait chaud et finalement le sentiment qui se dégagait du moment me suffirait à vivre toute une vie de solitude. Ca me tiens toujours, ce truc musical qui crépite en moi.
C'est l'hiver et c'est propice aux sons tourmentés, au jazz devant la cheminée mentale, au post- rock qui berce les fins de journées grises où le ciel est un plafond presque palpable. J'ai écouté les Pogues dans un pub irlandais pur souche et c'est souvent l'hiver que revient façon boomerang mon amour des musiques celtiques, version punk ou pas.



En 2010, j'ai vu la brune Scout Niblett étaler ses tripes sur scène, c'était sauvage et rock, mille fois plus que n'importe quel groupe à étiquette , sauf que la fille sur les planches est seule avec sa guitare éléctrique, son aplomb et éventuellement son pote batteur, bref c'était rugueux, sans concessions et totalement passionant.






Alina Orlova le même soir defendait les couleurs de la fébrilité touchante, en lituanien, en russe, au piano-voix. Elle est drole Alina, elle parle anglais en roulant tellement les "R" que vraiment on ne peux que l'écouter d'une oreille trrrès attentive. Et sa musique évolue sur le fil du rasoir, puissante sur disque, beaucoup plus intimiste et profonde sur scène meme si parfois ça manquais de relief, n'empèche qu'en accoustique certaine de ses contines mélancoliques poignardent méchamment en plein coeur, que tu comprennes ou pas ce qu'elle dit.




Là, en ce moment j'ai des relents de nostalgie emotionnelle relié à un disque d' Explosion In The Sky rapport à la saison finale de Friday Night Lights en diffusion, et à son soundtracks miraculeux.
Et bientôt, ou pas, je reparle de JUNIP, la dernière pépite de José Gonzalès qui se planque le nom et la guitare derrière son nouveau projet en groupe, le coquin.

Pour écouter les albums, c'est toujours un clic sur les pochettes. 

30 août 2010

Toi Soleil Endormi, moi Esprit Léthargique : ou comment Frisco est de retour dans la cours des grands.

Découverte.
Psychédélisme toujours, faut croire que les années 2000 redonnent leur lettres de noblesse au genre quelques 40 ans après le Summer of Love, Woodstock et la scène du Fillmore.
Les Sleepy Sun squattaient gentiment ma longue liste de trucs à découvrir absolument depuis fin 2009. Et c’est désormais une certitude : rien de plus salvateur qu’une bonne vieille distorsion 60’s et toute la panoplie heavy/planante qui va avec. San Fancisco se réveille au meilleure de sa forme.
Tout est là, voix aériennes masculin/féminin, harmonica lancinant et gros riffs qui tachent. Le psychédélisme par excellence, tout en sonorité blues crade à larsen, folk-rock et fantaisies orientalisantes, mais comme leur petits camarades des Black Angels, ils ont bien digéré tout les codes. La force des Sleepy Sun c’est peut être leur breaks hallucinants toutes les 15 secondes. Certains crient à la révélation scénique et je veux bien les croire.
Preuves :

WHITE DOVE


NEW AGE





Et pour ne rien gacher, leurs univers graphique est plutot canon, alors on clique sur les pochettes pour dévelloper ses futurs accouphènes :

17 août 2010

Austin, ton univers impitoya-aa-ble.










La Bretagne, le Fort de Saint Malo, les 20 ans de la Route Du Rock, un concert dément du meilleur groupe psyché du monde actuel.
J’enrage.
Mais cette été Arte Live Web assure grave sa mère, rattrape mon mauvais timing et nous offre une retransmission du live des Black Angels. Bon, c’est moitié moitié, ça console et ça attise un peu plus la frustration, mais ne boudons pas tout le plaisir et célébrons la messe noire à retardement.

Il faut voir Alex Maas, casquette vissée sur le regard, Rinckenbacker ou pas dans les mains, avaler son micro et hypnotiser l’auditoire à grand renfort de déchirement vocaux et poses lascives. Pendant ce temps Stéphanie Bailey, petite blondinette poids plume, tabasse sa batterie avec un brin de masochisme proche de la rupture de tendons. Pour le reste la setlist est parfaite et la rythmique avance et écrase tout sur son passage, les nouveaux morceaux cartonnent largement plus que sur le myspace et le groupe assoit sa réputation de drogue dure avec prescription. Non mais, ces mecs ont un charisme grandiose sur scène, une nonchalance parfaite et pas mal de fantôme de Morrison dans la reverbe du micro. Hanté, possédé et incarné, The Black Angel is back.
Vivement la rentrée de la classe Texane, houhou.


12 août 2010

Bad Seeds growing in the Cave, haha.




J’ai toujours un peu couru  après les albums de Nick Cave sans vraiment arriver à en saisir quoi que ce soit de marquant, sauf peut être quelques Murders Ballads dont les fabuleux duos avec son alter ego féminin PJ Harvey et la midinette Kylie Minogue. Je me suis toujours dit que je loupais quelque chose de l’Australien et sa tronche atypique m’a poursuivit. En 2007, scotché devant la poésie contemplative du film d’Andrew Dominik « l’Assassinat de Jesse James … » je le voyais débarquer dans la scène finale et tombais raide dingue de sa collaboration avec Warren Ellis pour trois B.O à ce jour, et autant de chef d’œuvres instrumentaux. Cave et Ellis c’est un peu la quintessence du spleen des grands espaces, arides et sans appel, et forcement ça, ça m’a passionné.



Mais voici venu Dig, Lazarus, Dig ! l’album de la réconciliation définitive. Ouai, partit un peu dans tout les sens créatif, Cave se pose en 2008 pour un dernier album en date avec les mauvaises graines, et bingo ! je tiens mon petit bijou.
Pas mal déjanté as usual, mais plus accessibles, le truc tourne depuis quelques semaines et j’en découvre seulement tout le génie melomaniaque de la bande. Ca va m’occuper un petit moment, les oreilles, la cervelle et les rêves, surtout sur des morceaux de bravoure comme les vraiment trop classe Hold On To Yourself, Jesus of the Moon, ou Midnight Man, portés par la voix caméléon de Cave au meilleur de ses cordes vocales, souvent sublimes.


NICK CAVE & THE BAD SEEDS - Hold On To Yourself




► Ecouter l'album en entier.

4 août 2010

I hear the rain, I hear the rain : ou comment faire passer Jésus au shaker punk.

Certain soir, quand je sirote du mauvais vin blanc en divaguant sur des listes interminables de playlist à créer, de classements à faire et de priorités musicales dans la vie, il m’arrive parfois de me souvenir - tel l’éclair de lucidité dans le cerveau malade de papy Alzheimer - de l’existence d’un formidable album, honteusement laissé pour compte dans les méandres obscurs de ma vieille discothèque. Bon, et il y a quelques jours je me suis souvenu de ça :

Le Hallowed Ground des Violent Femmes, haha. Non mais quel scandale ! Oublier l’existence de cette merveille (à la pochette hideuse il faut bien l'avouer) et notamment de la Country Death Song d’ouverture, au final totalement punk (ah ! ce solo de banjo démoniaque, miam). Ca date des années 80 mais ça n’a absolument pas pris une ride, la faute à Gordon Gano et sa voix nasillarde à la limite de la parodie country, mais surtout aux instruments et la prod’ acoustique qui, en pleine période Bontempis et boites à rythmes à tout les étages, tient presque du miracle.
Piste numéro 4, le refrain t’englue le cerveau : Jesus walking on the water / Sweet Jesus walking in the sky, tralala... je me marrai bien à l’époque et puis j’ai appris que c’était pas des paroles pour rire, que Gano aimait vraiment beaucoup Petit Jesus. Cela dit, aujourd’hui encore, je me fends la gueule sur cet album de country-punk Chrétien déjanté.



Comme d'hab' un clic sur la pochette pour écouter l'album.

26 juillet 2010

Tube de l’été #2 : Back To The 90’s

Un clic sur les pochettes pour écouter les albums.



Nostalgie, nostalgie. Je dépoussière mes vieux amours. Petit retour dans les nineties, quand les trois petits branleurs géniaux des Fun Lovin’ Criminals étaient les Rois du Cool, ouai avec majuscule tu m’étonnes. Ca marchait pas tellement aux US mais l’Europe se souvient encore de « Scooby Snacks ». Qui n’a jamais entendu ce tube au moins une fois dans sa vie ? Vazy, la honte.
Les F.L.C, c’étaient vraiment la crème New Yorkaise du bon son smoooth, fusion parfaite entre rock – hip-hop- funk –et jazz, j’en passe et des pas pires pour être bien réducteur.
Bref des clips débiles et jubilatoires et des paroles du même ordre (« Barry White save my life / And if Barry White, saved your life / Or got you back with your ex-wife … »).
Petite sélection fun :




THE KING OF NEW YORK






SCOOBY SNACKS




BIG NIGHT OUT FUN LOVIN' CRIMINALS



SMOKE EM'

16 juillet 2010

Denver, le dernier dinosaure ?

Grand, grand, très Grand concert de Woven Hand samedi dernier dans le cadre savoyard plutôt sublissime du festival gratuit Musique en Stock (74), chapeaux bas au passage pour la progr’ et l’organisation qui trinquait ses 10 piges, wahoo... mais j’étais où ces 9 dernières années bordel ?
Edwards était en grande forme, avait ressortit la moustache collection été 2006, les sur-bottines chamaniques et nous a balancé une méchante torgnole pour la quatrième fois en jouant une bonne moitié du nouvel album. Ovation de folie au rappel + tout le staff pour les applaudir avant la relève d’Arno.

Intensité maximum filmée dans les règles de l’art et bientôt en entier sur ARTE-tv.
En attendant l’extrait qui circule refile des frissons.


« O grands esprits des Montagnes »
 






Bonus : 2 ans aparavent le groupe avait déja été invité par le festival qui a surement capté à l'époque ce qui reste la meilleure vidéo actuelle de "Your Russia" en live. Vlan.





Ceux qui auront compris le vrai sens du titre me pardonneront la galéjade douteuse.

2 juillet 2010

Tube de l'été #1 : Funky Groovy Wouaooh

Sur l'échelle de la coolitude ultime, cette grande asperge geek de Mayer Hawthorne remporte à l'aise un 9/10.
Ca fait déja quelque mois que l'album tourne régulièrement sur ma platine et sérieusement ce genre de pompage revival soul m'hallucine, on sent un brin d'érudition en la matière einh, et le clip du trop cool Maybe So, Maybe No est une vrai bande annonce estivale et une honteuse propagande pro-californienne haha. Cela dit : le bonheur est simple.









13 juin 2010

Mark Lanegan is back après au moins oula ... bien 2 mois d'absence : où comment remplir ton étagère avec sa seule discographie

Oui voilà, quand la bête ne se terre pas dans les égouts fumeux des Gutter Twins, quand ça ne fait pas du featuring rauque chez les Queens of l'âge de pierre, dans les albums hommage aux potes six pieds sous terre, chez des groupes d'éléctro-mystico-gospel et/ou aux noms ridicules (Soulsavers, Bomb The Bass) qui tournent des clips trop chelou -  revoilà SuperMark au bras de la soupe Campbell, pardon d'Isobel, oui elle c'est la belle (de Sebastian) et lui c'est la bête, tu vois le concept.
Bref j'ai aimé le premier album de 2006 - plein de poussière western et tout, j'ai pas aimé le deuxième -  trop plein de guimauve violonnée sauce Campbell (oui, bon) et long ...mais long...
Faut dire que j'attend surtout du Lanegan en solo depuis Bubblegum qui remonte un peu à belle lurette ginette, mais je vais pas faire la fine bouche devant le nouveau disque du duo qui débarque bientôt, déja parce que chouette-la-pochette mais surtout parce que CA me rassure sur le contenu futur. Toujours un peu trop de violon certe, mais je suis un être faible et je ne sais pas resister aux ballades bluesy romantiques chanté par le duo. Totalement lascif et donc efficace. Mais ils ont toujours été doués à ce petit jeu là. Vivement un retour aux sources et aux compos âpres, beaucoup plus dépouillées façon premier album. Et puis attend, impossible de passer à coté de la voix de Lanegan, trop de trucs passent, le grand rouquin est un survivant et le blues il connait plutôt bien ; ses meilleurs potes s'appellaient Kurt Cubain, Jeffrey Lee Pierce et Layne Staley ...


Bonux : de l'archive qui tue


Mark Lanegan - The Fix

22 mai 2010

Gagnez des miams

Ca doit être mon coté geek nostalgique à donf qui ressort mais je kiffe trop la nouvelle page google interactive, genre mes premiers émois vidéogamezzz :
 
vazy, j'suis sur que t'as trop envie de replonger toi aussi












30 ans déja le Pac Man.
Ca me fait penser que récemment en ressortant ce vieux skeud magique des Deftones, White Pony, je me suis retrouvé nez à nez avec le enhanced-cd-machin-là, enfin les bonus pour faire acheter plus de cds dans le début des années 2000 haha, et truc de ouf : un pac man sauce Deftones (comprenez le poney de la pochette à la place du babibelle jaune), et là je me suis re-vu perdre mon calme pendant des journées entièèères devant ce con de jeu sadique.


Bon mais sinon 30 ans, ça méritait un hommage plus digne que celui de google, tiens :
"analyse de température d'une petite lune nommée Mimas. Ce cliché a été pris par la sonde Cassini, en orbite autour de Saturne"
Voilà.


18 mai 2010

Chris Withley is not dead : descendance quand tu nous tiens

L'autre jour en parcourant le toujours passionnant blog d' Eldorado, je suis tombé sur ce truc proprement hallucinant :



Saperlipopette, j'étais loin de me douter que Whitley avait une fille, et encore moins qu'à l'entendre chanter on croirait presque entendre le père. Dingue. Surtout qu'elle assure la cocotte. Le groupe aussi d'ailleurs, ça s'appel Black Dub et c'est une affaire à suivre...

En attendant ça m'a filé l'envie de réecouter ce bon vieux Chris, disparu depuis 5 ans déja, de revoir sa bouille de gamin candide et son jeu de guitare grisant. Ce mec etait unique, et il manque franchement au petit monde de la musique roots américaine.






Whitley aura connu un beau succès d'estime avec le coup de pouce de Daniel Lanois qui lui permet en 1991 d'enregistrer son fucking-good premier album "Living With The Law", le même Lanois qui produit aujourd'hui sa fille (et accessoirement des gens comme Peter Gabriel ou Neil Young) en l'integrant à son nouveau projet de groupe. Faut dire que Lanois n'est pas un petit joueur dans le milieu, et comme tout requin de studio, il a de bien belles guitares :



5 mai 2010

RUN MOTHERFUCKER : où quand la propagande pseudo-rebel Watersienne (pour sa pomme) nique un peu plus le mur d'Elliott Smith

On aura vraiment tout vu. Dans la famille des gros connards crétins catégorie grabataire du rock je demande Roger Waters. Histoire de faire mousser sa prochaine tournée mondiale, ce con de vieux Pink Floyd est allé engager des artistes de rue sensés badigeonner d'un message papier les murs "hype" de L.A. et  New York, ouai sauf qu'un des murs de L.A en question etait le memory wall d' Elliott Smith  et que putain de bordel de merde ce truc est juste UN PEU sacré, même déja recouvert d'un tas de conneries.

Le plus pathétique de l'histoire c'est peut être que Waters à finit par avouer qu'il ne connaissait pas la musique de Smith et donc l'existence de ce lieu de pelerinage, le message étant "biodégradable" sera donc enlevé. Maintenant le meilleur truc que pourrai faire Waters c'est d'au moins assumer ces idées de con.


source : LA Times

Sinon passé la nausée, c'aura eu le mérite de faire reparler d'un des meilleurs albums de la decennie 

4 mai 2010

Diantre ! un docu sur les Portes : du pas vraiment inédit mais quand même.

Quelle folle coincidence. Alors que je me shootais religieusement avec une dose de "Waiting For The Sun" ces derniers temps tout en concluant que j'avais sous estimé la génialité de ce disque au profit de People Are Strange et notamment pour cette seule merveille  , voilà t'y pas qu'apparait la BA d'un docu inédit. Là je dis oui mais non, déja parce que le fameux moyen métrage - réalisé par Jim quand il n'était encore qu' un petit branleur de poête étudiant à l'UCLA - circule depuis belle lurette sur toitube et consorts. Pour le reste je veux bien voir (les rushs de tournée tout ça) mais j'ai déja lu, oui j'ai lu et je conseil ce formidable bouquin que voilà, que quand je l'aurai enfin en vrai il sera ma bible (enfin pas trop quand même je ne veux pas mourrir dans une baignoire) :

Bon mais sinon je vais carrément pas cracher sur un truc avec ce bon vieux Jauni Dèp à la narration ( même s' il marche dans du caca ces derniers temps lui), bref : 



N'empèche que certain devrait peut être se rendre compte à quel point Morrison etait un connard pathétique mégalo et alcoolique génial certe, surdoué aussi  mais surtout anticonformiste, et arrêter de massacrer ses chansons dans le genre d'émissions ou sévit cette vieille pie de Manoeuvre. ♫ Dreams are my reality ...

Tout le monde aime Sharon Jones et Sharon Jones nous le rend bien, même si elle a l'air d'avoir envie de t'écraser la tronche à coup de talons aiguilles sur sa pochette


Tout le monde parle de son dernier album, elle a trop la classe et c'est le must du oldschool enregistré sur 8 pistes s'il-vous-plait. Elle a apprit à la dure et c'est même le titre du disque. Gardienne de prison et convoyeuse de fond dans une autre vie, à 50 ballets Sharon Jones tatane la tronche du R'N'B sirupeux qui dégouline des charts US, hé ! c'est pas comme si on était entouré de jeunisme ambiant contre-productif, si ? ah ouai.
Peut on faire mieux que le son des sixties. Ma réponse est pas vraiment.  
Tiens, le lien pour écouter l'album.

1 mai 2010

Run Gospel Singer

Les tarés d'Archie Bronson Outfit sont de retour, c'était l'occasion d'aller trainer du côté de l'Epicerie Moderne le 16 avril dernier, histoire de vérifier si ça envoyait autant le paté que sur album.
Effectivement.
Bon en passant sur l'air totalement désabusé de Sam Windett qui tranche avec son chant de damné qui aurai les mains qui brûlent des flammes de l’enfer  : il aura bien fallu l'intervention d'une nenette totalement beurrée depuis la première partie pour venir lui lêcher les cordes de guitares et le reveiller un peu (ceci n'est PAS une méthaphore perverse).
Passe aussi sur ce mysterieux non-membre du groupe venu nous gratifier en introduction d'un petit exercice éléctro-rital sur bontempi relié pédale wa-wa et réverb, le tout en tenue de scène actuelle du groupe, comprenez boubous, sarouelle et ballerines. Ce qui donne un peu près ce genre de chose  >>   

Oui ces mecs sont bel et bien dingues et multifacettes, à l'image de leur musique totalement hallucinée et hallucinogène, ultra psychédélique mais versant violamment vers l'energie punk. On s'en ai pris plein la tronche dame, et maintenant sache que si tu veux voir un peu le phénomène, ils ont bricolés une vidéo pour chaque morceaux du nouvel album

Du genre :   



30 avril 2010

Putain

C'est la misère à quel point ce blog ne sert à rien.
Bon je crois que je vais opter pour la brève nombriliste, tant qu'à faire, autant utiliser ce machin comme post-it géant pour mon cerveau malade.
Here we go :

Bon alors le prochain Black Keys débarque dans les bacs le 18 mai, évidemment il a déja été leaké et mes oreilles approuvent totalement, déja que le projet précédent avec la crême du rap US (Blakroc) était plus que jubilatoire, le Black Keys 2010 est une valeur sûr en pleine évolution, un grand cru futur. Glouglou.
Oui mais pas que.


Les mecs ont le sens de l'humour, la preuve dessous là, le feuilleton vidéo qui accompagne la sortie de l'album. Une merveille, avec effets spéciaux de dingues et materiel de pro. La grosse poilade quoi. Love you Frank.











20 février 2010

Long longtime daydream poem, 2:37 AM




                            

Texte alternatif





Solitude organique
Mon esprit fermente dans son bocal.
Sensations obsolètes, montagnes russes interieures,
mon coeur ne crépite que pour des mirages.
Il se protège et s'oublie.
J'ai beaucoup écouté, pas vraiment parlé. Les mots se lassent de
m'attendre sur le quai des gares de tri.
Quelques electrochocs pimentent la routine ouai, et quitte mon
coeur en ne laissant que le sommeil.
Ai -je vraiment le temps ?
I don't think / so / what ?



Long longtime daydream poem, 2:37 AM