4 août 2010

I hear the rain, I hear the rain : ou comment faire passer Jésus au shaker punk.

Certain soir, quand je sirote du mauvais vin blanc en divaguant sur des listes interminables de playlist à créer, de classements à faire et de priorités musicales dans la vie, il m’arrive parfois de me souvenir - tel l’éclair de lucidité dans le cerveau malade de papy Alzheimer - de l’existence d’un formidable album, honteusement laissé pour compte dans les méandres obscurs de ma vieille discothèque. Bon, et il y a quelques jours je me suis souvenu de ça :

Le Hallowed Ground des Violent Femmes, haha. Non mais quel scandale ! Oublier l’existence de cette merveille (à la pochette hideuse il faut bien l'avouer) et notamment de la Country Death Song d’ouverture, au final totalement punk (ah ! ce solo de banjo démoniaque, miam). Ca date des années 80 mais ça n’a absolument pas pris une ride, la faute à Gordon Gano et sa voix nasillarde à la limite de la parodie country, mais surtout aux instruments et la prod’ acoustique qui, en pleine période Bontempis et boites à rythmes à tout les étages, tient presque du miracle.
Piste numéro 4, le refrain t’englue le cerveau : Jesus walking on the water / Sweet Jesus walking in the sky, tralala... je me marrai bien à l’époque et puis j’ai appris que c’était pas des paroles pour rire, que Gano aimait vraiment beaucoup Petit Jesus. Cela dit, aujourd’hui encore, je me fends la gueule sur cet album de country-punk Chrétien déjanté.



Comme d'hab' un clic sur la pochette pour écouter l'album.

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