12 janvier 2011

RESET


  THE POGUES - Young Ned Of The Hills

Welcome in 2011.
Pas de bonnes résolution pour le blog, finito, je suis l'inconstance et ça me va bien comme ça. Pas mal de chose en construction, en déconstruction, et de la musique qui revient et s'en va, mais revient toujours.
J'ai oublié de parler de plein de choses, j'ai oublié tout cour. L'autre jour j'écoutais Miles Davis en cuisinant un truc à base d'ognions, il pleuvait dehors, dedans il fesait chaud et finalement le sentiment qui se dégagait du moment me suffirait à vivre toute une vie de solitude. Ca me tiens toujours, ce truc musical qui crépite en moi.
C'est l'hiver et c'est propice aux sons tourmentés, au jazz devant la cheminée mentale, au post- rock qui berce les fins de journées grises où le ciel est un plafond presque palpable. J'ai écouté les Pogues dans un pub irlandais pur souche et c'est souvent l'hiver que revient façon boomerang mon amour des musiques celtiques, version punk ou pas.



En 2010, j'ai vu la brune Scout Niblett étaler ses tripes sur scène, c'était sauvage et rock, mille fois plus que n'importe quel groupe à étiquette , sauf que la fille sur les planches est seule avec sa guitare éléctrique, son aplomb et éventuellement son pote batteur, bref c'était rugueux, sans concessions et totalement passionant.






Alina Orlova le même soir defendait les couleurs de la fébrilité touchante, en lituanien, en russe, au piano-voix. Elle est drole Alina, elle parle anglais en roulant tellement les "R" que vraiment on ne peux que l'écouter d'une oreille trrrès attentive. Et sa musique évolue sur le fil du rasoir, puissante sur disque, beaucoup plus intimiste et profonde sur scène meme si parfois ça manquais de relief, n'empèche qu'en accoustique certaine de ses contines mélancoliques poignardent méchamment en plein coeur, que tu comprennes ou pas ce qu'elle dit.




Là, en ce moment j'ai des relents de nostalgie emotionnelle relié à un disque d' Explosion In The Sky rapport à la saison finale de Friday Night Lights en diffusion, et à son soundtracks miraculeux.
Et bientôt, ou pas, je reparle de JUNIP, la dernière pépite de José Gonzalès qui se planque le nom et la guitare derrière son nouveau projet en groupe, le coquin.

Pour écouter les albums, c'est toujours un clic sur les pochettes. 

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