29 décembre 2009

SONS OF ANARCHY - Saison 1

SYNOPSIS : A Charming, petite ville du comté de San Joaquin en Californie, une lutte de territoires entre dealers et trafiquants d'armes vient perturber les affaires, non moins tranquilles, d'un club de motard local puissant, les "Sons of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original" (SAMCRO). Dans ce contexte critique, Jax Teller, jeune vice-président de SAMCRO est partagé entre l'amour qu'il porte à sa confrérie et l'appréhension grandissante qu'il nourrit en voyant l'anarchie et le banditisme grandir et gangrener son club.


J’en avais déjà un peu parlé par ici avant la saison 2, et à l’époque le coup de cœur était immense. Vrai série coup de poing, irrévérencieuse et violente, SOA plongeait au cœur de son sujet sans états d‘âme ni concessions. Son sujet ? Finalement une certaine vision d’un rêve américain déprécié, limite obsolète et d’une communauté en perdition. L’intérêt de la saison 1 s’attardait donc sur la lente dégringolade des valeurs chère au club et montrait ainsi, sans grand partit-pris moral, que malgré toute les bonnes intentions de départ (protéger leur ville de la drogue, de la mondialisation galopante…) le gang se trouvait englué dans ses propres contradictions (copinage et vente d’armes aux gangs adverse pour survivre), un point de non retour ne pouvant finalement que se régler dans le sang. Sombre et pessimiste SOA met en image une certaine réalité américaine, en posant un regard limite documentaire sur ce genre de micro-société.

Le problème c’est que la saison 2 est venu gâcher la finesse d’écriture et la crédibilité des personnages avec ses gros sabots de polar bourrin. La majorité des protagonistes de cette saison y est sous-exploités, ou sonne faux, et on s’emmerde franchement jusqu’aux 3-4 derniers épisodes qui s’excitent un peu n’importe comment. Du coup c’est la grosse désillusion. Mais en attendant de voir comment évoluera la série, elle gagne largement sa place dans la selection, rien que pour sa première partie marquante et le season-final monumental au son d’une reprise transcendante d’un classique du blues américain (à écoutez dans la playlist 2009, à droite).  Pour le reste, wait and see…

Voir le générique et le trailer de la saison 1

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