Ahhh « Twenty– Fowwr », ses cliquetis de chronomêtre, ses séparations d’écran en 3 ou 4 parties, et son héro increvable. Bienvenue dans le monde d’une série d’action au concept révolutionnaire et totalement addictif. Ca se passe en temps réel et donc pendant que vous raclez le fond de votre yaourt les yeux rivés sur l’écran, Jack Bauer empêche la 3ème guerre mondiale. Plus sérieusement, à l’inverse de la finesse et du réalisme de Six Feet Under, 24 joue dans la cours des grosses machines à suspense haletant avec retournements de situations les plus improbables et scénarios monstrueux qui scotcherai n’importe quel Machiavel. Le problème c’est que là ou le concept fonctionne vraiment bien 2 saisons, il finit par perdre sa crédibilité dans le temps ; déjà parce qu’il place Bauer en surhomme limite immortel là où le reste du casting en prend pourtant pour son grade (ça en devient presque comique), et surtout parce que 24 heures…et ben c’est quand même coton pour éviter les gros raccourcis redondant.
Alors passé la deuxième saison, crédible presque en tout points et qui se pose donc en monument scénaristique (grande claque dans la tronche visuelle, jeux d’acteur ultra réaliste, j’en passe et des meilleurs, bon okay c’est avec cette saison que j’ai découvert la série), l’intérêt de 24 réside dans sa capacité à glisser des pistes de réflexions sur les grandes manipulations géopolitique mondiale et gouvernementale actuelle, à élever le débat sur certains sujets tabous souvent balancés sans fondement dans d’autre série d’action (la torture de suspect, les choix immoraux dans des situations extrême, etc…) et a briser certains préjugés raciaux (avant tout le monde, les scénaristes ont imaginés un président noir à la Maison Blanche), en ça la série reste captivante jusqu'à la dernière saison en date.
Parce que la saison 7 relance de façon inespéré les dés une dernière fois en se débarrassant de certains boulets, et en bouclant certaine chose, elle aurai vraiment dû être le serie-final approprié. Dommage que les créateurs aient du mal s’arrêter.
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