28 décembre 2009

MY NAME IS EARL - L'intégrale 4 Saisons


SYNOPSIS : Earl J. Hickey est une petite crapule qui, après avoir gagné 100 000 dollars à un jeu de grattage, perd immédiatement son gain en se faisant renverser par une voiture. Initié à la notion de karma sur son lit d’hôpital lors du visionnage d’une émission populaire, Earl décide qu’il est temps de changer de vie et s’évertu désormais à répertorier tous ses mauvais coups dans une liste, de réparer les dégats et limiter les répercutions karmiques. Cette série reflète avec dérision la culture dite « White trash », les sujets les plus sérieux y sont traités au 10eme degré et malgré un contexte social difficile, les personnages affichent une joie de vivre à toute épreuve. Elle met en scène une Amérique généralement discrète à la télévision, celle des blancs et communautés pauvres, dans une petite ville typique du Sud des États-Unis, avec son lot de préjugés, son bar et sa galerie de personnages secondaires loufoques.




Ouai, si vous avez loupé le foutu coche de cette bien belle chaîne hertzienne qui diffuse la série de temps en temps (oui oh, disons une fois par semaine, entre 23h et 2h00 du matin selon l’humeur) autant vous dire que c'est surement la meilleure chose que vous ayez faite, parce que c’est le genre de série qui se dévore d'une traite et SURTOUT en VO sous-titrée. Oui, parce qu’ il faut absolument entendre le vieil accent nasillard de Jason Lee (Earl) pour comprendre à quel point ce seul détail est déjà un élément comique dévastateur. Comme toute série humoristique standard, My Name Is Earl est en format court (1 épisode = 20 min) et sur 4 saisons de 22 épisodes on ne se lasse jamais de ce délire intégral, souvent débile parfois touchant.  Earl - sa moustache, ses chemises à carreaux et ses sourcils acrobatiques – est digne des meilleurs personnages de dessins animés loufoques, autant d'ailleurs que sa bande de copains doux-dingues : de Randy (le frère benet), à Joy (l’ex-femme manipulatrice zinzin), Darnell (le serveur multi-facette qui se ballade avec sa tortue naine), en passant par Catalina (la femme de chambre mexicaine), tout les clichés y passent avant d’être malmenés par un second degré redoutable et jubilatoire. On ne compte même plus les répliques hilarantes du style :

Catalina (voyant Earl et son frère ramasser les ordures dans la cours du Motel) :
« Excusez-moi! Mais si mon patron revient et ne voit aucune ordure
dans le parking, il pourrait s'y habituer.
Vous pouvez tout remettre, s'il vous plait ?

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Bref  « Karma is a funny thing ! » et la B.O, à grand renfort de classique rock, est d’enfer. Si vous cliquez sur Randy vous aurez un apperçu en images. C'est pas la classe ?

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