2 janvier 2010

BAND OF BROTHERS – l’intégrale 1 saison

SYNOPSIS : Cette grande fresque historico-militaire relate les aventures du 506e régiment de la 101e compagnie aéroportée américaine depuis leur parachutage en Normandie le 6 juin 1944 jusqu'à la prise du nid d'aigle d'Hitler en mai 1945. Band of Brothers est une fiction réalité, à mi-chemin entre la reconstitution exacte et le documentaire d'époque. Chacun des dix épisodes nous fait partager le quotidien de ces hommes anonymes héroïques ; leurs forces, leurs faiblesses, leurs doutes et douleurs. Un vrai travail de mémoire a été accompli pour cette série, notamment en y incluant les témoignages des vrais vétérans de cet épisode de l’histoire.


Ca commence à faire un bail que j’ai vu cette mini-série et elle restera sûrement pour moi parmi les plus marquantes de la décennie, pas forcement dans la catégorie de celle qu’on à envie de se repasser tous les jours.
Basé sur le récit de l’historien Stephen E. Ambrose, Band Of Brothers est avant tout documentaire. En 10 épisodes d’une heure, on prend donc le temps de s’attacher aux multiples personnages, d’autant plus que la réalisation est ponctuée du témoignage des vétérans rescapés de la guerre et du temps, les même qui sont incarnés dans la série par une majorité d’acteur aussi formidable que quasi- inconnus. De la même façon que Deadwood, le fait d’adapter ce genre d’histoire au format série les fait gagner en profondeur, ça rend les personnages plus humains - comme cet épisode particulièrement dur (Foret de Bastogne, plein hiver) qui s’attarde sur le courage saisissant du seul médecin de la bande - mais la série montre aussi bien erreurs et faiblesses même pour les plus courageux, parce qu’il n’y a pas de grande vérité dans la guerre et que ces gens là, bien qu' héroiques, n’étaient pas et ne seront jamais des surhommes. Ceux qui ont vu l’avant dernier épisode ont sûrement comprit que le plus dur là dedans ce n’est pas toujours le combat, mais la barbarie de hommes, et je crois bien que le sujet des camps de concentration n’avait jamais été traité de cette manière. Comme tout témoignage de cette période, Band of Brothers réveille donc les consciences et ç’est pas du luxe. On en sort pas mal bouleversé, en se gardant au coin de l’esprit que même si la vie n’est jamais facile, elle n’a vraiment pas été tendre avec ces gens là.   


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