SYNOPSIS : Gil Grissom, singulier spécialiste des insectes et adepte des bons mots de la littérature, et son équipe d’experts hors normes, tentent d’élucider les enquêtes les plus difficiles au cœur des rues et des alentours de LAS VEGAS, « ville du péché » et donc du crime.
Bon alors oui, forcément, il manque des cartes à mon jeu. Pas de Soprano, de Mad Men, de The Wire ou Breaking Bad dans le classement pour la bonne et simple raison de non-visionnage actuel, si c’était le cas, une de ses séries aurai sûrement éjecté les Experts sans difficulté. Faut dire que 3 ans en arrière, il aurai pas fallu me parler de ce gros blockbuster télévisuel flottant au dessus de la masse de truc policier en tout genre… 3 ans en arrière, je m’en cognais éperdument (ce qui est toujours le cas des Spin off, Miami machin-truc), c’était avant de tomber sur la saison 7 et de réaliser que l’un des acteur principaux du show était le grand William Petersen (Grissom) . Cette saison se suffit à elle-même, pas besoin de tout se retaper avant, bien que le cheminement des personnages et certains épisodes ont eu leur intérêt dans le passé ( la fin de saison 5 réalisée par Tarantino, entre autre), ici un fil rouge fait courir la petite équipe après un serial killer particulièrement tordu et fascinant qui réalise les répliques parfaites de ses scènes de crimes en miniatures, ce qui donne lieu à un développement plus long de l’intrigue (peu courant dans la série et donc forcément passionnant) et à certaines scènes aux trouvailles visuelles empreintes d’une espèce de fantasmagorie glauque plutôt marquante (l’équipe évoluant parfois dans un décors carton-pâte, métaphore de la maquette, etc..). Parallèlement, la saison 7 maltraite un peu l’image du petit bleu Greg Sanders qui se retrouve au milieu d’un gang d’agresseurs ultra-violent et d’une affaire d’homicide involontaire par auto-défense qui lui en fera baver sur la longueur, en ça la série s’attache enfin à mettre en avant ses personnages secondaires les plus intéressants, plus que les intrigues mineures, et fait réellement des merveilles quand il s’agit d’abandonner son sérieux le temps d’ épisodes plus léger comme ce « Lab Rats » (épisode 20) véritable petit bijou humoristique autour du mégalo –sarcastique Hodges et de l’équipe des laborantins.
A voir absolument, sachant que depuis, la série à carrément versée dans le pathétique en perdant une partie de ses meilleurs acteurs principaux.
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