SYNOPSIS : La vie d’une micro société Texane, ville, lycée, relations centrées sur le sport local.
Comme dans la plupart des petites villes du Texas, le football américain est « le sport », et tous les vendredis soirs à Dillon, chaque habitant a les yeux rivés sur les joueurs de l’équipe du lycée. Cette année, les Panthers sont portés favoris. Eric Taylor, nouveau coach de l’équipe et forte personnalité, a donc une pression énorme sur les épaules en cette nouvelle saison. Bientôt son Quaterback prodige se blesse irrévocablement et tout est remit en question…
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Friday Night Lights, dans le texte, avait tout de la série inconsistante à mes yeux : le registre (drama), le thème (sport) et la localisation (Texas), une pauvre série patriote pour ado en somme… un soir d’ennui ces a-priori m’auront servi à une chose : me prendre une bonne claque dans la gueule, un vrai choc, par les cornes de Belzébuth ! La réussite de cette série tient à tellement de petites choses qu’il est plutôt difficile d’en faire une courte éloge. C’est presque un travail d’orfèvre, ça n’évite pas tout les pièges, mange quelques beaux ratés (saison 2) mais au final relativement insignifiants par rapport au boulot réalisé et à la qualité générale. Il faut s’accrocher un peu à l' histoire pendant les quelques premiers épisodes avant de se laisser embarquer par le souffle de réalisme extraordinaire, au milieu de cette communauté de gens ordinaires qui vous donnent bientôt l’impression de faire partie de votre vie. On s’attache facilement à Dillon, la petite ville, l’esprit, les traditions ...même si c’est à mille lieux de nos cultures, même si la religion est trop présente, on s’attache à cette série parce que la vie s’y écoule lentement et que c’est un vrai reflet de société. Je ne sais même pas vraiment définir à quoi ça tient ; peut être à cette belle réalisation mélancolique, qui sait filmer les détails, sensibles, caméra à l’épaule, et qui laisse souvent défiler instants suspendus, paysages et couleurs sauvage du Texas sans surenchère, juste au son d’une bande originale d’une douceur incroyable (prolongement du morceau générique par le groupe post-rock Explosion In The Sky). Il se dégage une vraie grâce de cette série et une profonde humanité pour ses personnages, pourtant nombreux mais jamais bâclés ; leur évolution est passionnante, les seconds rôles y sont particulièrement travaillés, les scènes souvent courtes mais intenses dû à un formidable boulot d’écriture et une grande part laissée à l’improvisation des acteurs dans les dialogues.



« Clear eyes, Full hearts, Can’t loose » parait -il,
Ne passez pas à coté de cette grande série...
(A voir absolument en VOST)
Le trailer de la saison 1
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