31 décembre 2009

TRUE BLOOD – l’intégrale actuelle (2 saisons)

SYNOPSIS : Ayant trouvé un substitut pour se nourrir sans tuer (le « True Blood », du sang synthétique), les vampires vivent désormais parmi les humains. Mais dans la petite ville de Bontemps en Louisiane, ils commencent seulement à faire parler d’eux. Bientôt une série de meurtre de femmes vient perturber l’apparente tranquillité des habitants pendant que Sookie, serveuse dans le bar du coin, capable de lire dans les pensées, tombe sous le charme de Bill, un vampire plutôt mystérieux.



Ca paraît vraiment niais comme ça einh ? Et c'est pas passé loin, genre phénomène de mode pour adolescentes en mal de canines romantiques inoffensives, mais c’était sans compter le cerveau fou d’Alan Ball et la production subversive HBO. Alan Ball, l’immense créateur de Six Feet Under donc, sortit quelque peu extenué (et on le comprend) de sa précédente série, commença à se dire qu’il traiterai bien de truc plus léger et qu’il était temps de se fendre réellement la poire. Donc, comme ça se fait bien en ce moment, il est allé piquer dans une série de bouquins un peu neuneus et décidé de malmener tout ça sauce humour noir et second degré si cher à son écriture.
Du coup cette série, c’est l’orgie, dans tout les sens du terme. Ecartez vos adolescentes, ici les vampires ne tuent plus vraiment l’humain mais se tape tout ce qui bouge histoire de filer quelque coups de crocs sadomasos dans le cou de demoiselles plus souvent nymphomanes consentantes qu’effrayées, les mêmes vampires qui n’éclatent plus en jolie poussière sous le coup des pieux mais fondent en mare de viscères visqueuses. Les humains eux, se défoncent dorénavant au sang vampirique qui les propulse dans des états LCDiaques, tout ça sur fond de Louisiane moite, campagne voodoo et country / blues/ rock poisseux. (voir le génial générique assez représentatif de l’esprit général).
Bref, Alan Ball et son équipe s’en sont donnés à cœur joie (acteurs et guest star comprit), naviguant doigts dans le nez dans ce genre d’univers fictionnels qui leur offrent mille possibilités de gros délires, et prenant un malin plaisir à faire balancer les personnages principaux entre grande romance 1er degré et intrigue de série Z (merveilleuse Anna Paquin, ses scènes de scream girl, ses sourires ironiques de chat du Cheshire). Quand  à  la saison 2, elle pousse encore un peu plus loin le grand n'importe quoi avec de nouveaux personnages délicieux comme le couple leader de la « Communauté du Soleil » aussi fêlé que fanatique de Dieu, etc, etc …



Vous n’aimez pas les histoires de vampires : cette série est faite pour vous ! Et si vous cliquez sur l'image de droite vous en aurez même un apperçu vidéo.

29 décembre 2009

SONS OF ANARCHY - Saison 1

SYNOPSIS : A Charming, petite ville du comté de San Joaquin en Californie, une lutte de territoires entre dealers et trafiquants d'armes vient perturber les affaires, non moins tranquilles, d'un club de motard local puissant, les "Sons of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original" (SAMCRO). Dans ce contexte critique, Jax Teller, jeune vice-président de SAMCRO est partagé entre l'amour qu'il porte à sa confrérie et l'appréhension grandissante qu'il nourrit en voyant l'anarchie et le banditisme grandir et gangrener son club.


J’en avais déjà un peu parlé par ici avant la saison 2, et à l’époque le coup de cœur était immense. Vrai série coup de poing, irrévérencieuse et violente, SOA plongeait au cœur de son sujet sans états d‘âme ni concessions. Son sujet ? Finalement une certaine vision d’un rêve américain déprécié, limite obsolète et d’une communauté en perdition. L’intérêt de la saison 1 s’attardait donc sur la lente dégringolade des valeurs chère au club et montrait ainsi, sans grand partit-pris moral, que malgré toute les bonnes intentions de départ (protéger leur ville de la drogue, de la mondialisation galopante…) le gang se trouvait englué dans ses propres contradictions (copinage et vente d’armes aux gangs adverse pour survivre), un point de non retour ne pouvant finalement que se régler dans le sang. Sombre et pessimiste SOA met en image une certaine réalité américaine, en posant un regard limite documentaire sur ce genre de micro-société.

Le problème c’est que la saison 2 est venu gâcher la finesse d’écriture et la crédibilité des personnages avec ses gros sabots de polar bourrin. La majorité des protagonistes de cette saison y est sous-exploités, ou sonne faux, et on s’emmerde franchement jusqu’aux 3-4 derniers épisodes qui s’excitent un peu n’importe comment. Du coup c’est la grosse désillusion. Mais en attendant de voir comment évoluera la série, elle gagne largement sa place dans la selection, rien que pour sa première partie marquante et le season-final monumental au son d’une reprise transcendante d’un classique du blues américain (à écoutez dans la playlist 2009, à droite).  Pour le reste, wait and see…

Voir le générique et le trailer de la saison 1

28 décembre 2009

MY NAME IS EARL - L'intégrale 4 Saisons


SYNOPSIS : Earl J. Hickey est une petite crapule qui, après avoir gagné 100 000 dollars à un jeu de grattage, perd immédiatement son gain en se faisant renverser par une voiture. Initié à la notion de karma sur son lit d’hôpital lors du visionnage d’une émission populaire, Earl décide qu’il est temps de changer de vie et s’évertu désormais à répertorier tous ses mauvais coups dans une liste, de réparer les dégats et limiter les répercutions karmiques. Cette série reflète avec dérision la culture dite « White trash », les sujets les plus sérieux y sont traités au 10eme degré et malgré un contexte social difficile, les personnages affichent une joie de vivre à toute épreuve. Elle met en scène une Amérique généralement discrète à la télévision, celle des blancs et communautés pauvres, dans une petite ville typique du Sud des États-Unis, avec son lot de préjugés, son bar et sa galerie de personnages secondaires loufoques.




Ouai, si vous avez loupé le foutu coche de cette bien belle chaîne hertzienne qui diffuse la série de temps en temps (oui oh, disons une fois par semaine, entre 23h et 2h00 du matin selon l’humeur) autant vous dire que c'est surement la meilleure chose que vous ayez faite, parce que c’est le genre de série qui se dévore d'une traite et SURTOUT en VO sous-titrée. Oui, parce qu’ il faut absolument entendre le vieil accent nasillard de Jason Lee (Earl) pour comprendre à quel point ce seul détail est déjà un élément comique dévastateur. Comme toute série humoristique standard, My Name Is Earl est en format court (1 épisode = 20 min) et sur 4 saisons de 22 épisodes on ne se lasse jamais de ce délire intégral, souvent débile parfois touchant.  Earl - sa moustache, ses chemises à carreaux et ses sourcils acrobatiques – est digne des meilleurs personnages de dessins animés loufoques, autant d'ailleurs que sa bande de copains doux-dingues : de Randy (le frère benet), à Joy (l’ex-femme manipulatrice zinzin), Darnell (le serveur multi-facette qui se ballade avec sa tortue naine), en passant par Catalina (la femme de chambre mexicaine), tout les clichés y passent avant d’être malmenés par un second degré redoutable et jubilatoire. On ne compte même plus les répliques hilarantes du style :

Catalina (voyant Earl et son frère ramasser les ordures dans la cours du Motel) :
« Excusez-moi! Mais si mon patron revient et ne voit aucune ordure
dans le parking, il pourrait s'y habituer.
Vous pouvez tout remettre, s'il vous plait ?

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Bref  « Karma is a funny thing ! » et la B.O, à grand renfort de classique rock, est d’enfer. Si vous cliquez sur Randy vous aurez un apperçu en images. C'est pas la classe ?

26 décembre 2009

DEADWOOD - L'intégrale 3 saisons

SYNOPSIS : A la fin des années 1870, la petite ville de Deadwood, située dans le Dakota du Sud, est un endroit sans foi ni loi où se retrouvent tous ceux que la fièvre de l'or a attiré dans les Black Hills ; crapules, hors- la-lois, chercheurs d’or et pionniers se retrouvent au milieu de ce no man’s land juridique dans des jeux de pouvoirs orchestrés par Al Swearengen, puissant et machiavélique patron de saloon.


La chaîne américaine HBO est connu pour ses projet de séries casse gueule et/ ou historique donc à budget considérable. Deadwood regroupe les deux et n’aura tenu que 3 saisons. Faut dire que déjà c’est pas du tout-public, entre la reconstitution réaliste de l’ambiance poisseuse et sanglante de l’époque et le langage plutôt cru (ouai c’est un euphémisme) on s’en prend plein la gueule… et comme le casting est grandiose - Ian Mcshane en tête dans son rôle d’ultra méchant flippant-mais-pas-que (Al Swearengen) - on y croit vraiment. C’est là tout l’intérêt de la série si vous aimez les westerns mais que vous trouvez que bien souvent l’action et les gun-fights s’octroient trop de place dans l’histoire, Deadwood prend le temps de raconter la vraie vie,  ses moeurs et complots sac-de-noeuds d' époque en jonglant habilement entre fiction et réalité (les principaux personnages ont presque tous existés) : on vera ainsi passer Calamity Jane et Wild Bill Hickock venu faire ses dernières parties de carte à Deadwood (où il fut véritablement assassiné), deux personnages historique qui, malgré leur utilité toute relative, apportent une touche tangible de plus au scénario. On suit donc jour après jour, la construction de cette ville et l’émergence de la nouvelle Amérique dans cette fresque anti-glamour qui semble balancer à son peuple actuel (et à l’éternel rêveur d’exotisme) la réalité violente d’une nation bâtit sur et avec le sang des hommes.


Voir l'excellent générique ou le trailer de la saison 1



21 décembre 2009

SIX FEET UNDER – l’intégrale des 5 saisons

SYNOPSIS : le quotidien de la famille Fisher, dont la particularité est de détenir une société de pompes funèbres à Los Angeles, Fisher & Sons, fondée par le père de famille Nathaniel Fisher. À sa mort (lors de l’épisode-pilote) ses deux fils, Nate et David se retrouve face à l'entreprise familiale dont ils viennent d'hériter ; Ruth la mère, désormais veuve, se confronte à son nouveau statut de femme libre.  Claire, la cadette un peu paumée, s'éfforce de trouver sa voie. À chacun d'entendre ce qu'il est, de le canaliser, de l'assumer, de l'exprimer et de tracer sa route.
Chaque épisode commence par une mort, défunt qui deviendra client de la société des pompes funèbres Fisher.
La série aborde de nombreux tabous : sexe, homosexualité, adultère, drogue, introspection. La réflexion sur la mort est permanente, et la série n'hésite pas à aborder des sujets durs, voir dérangeants.



La première chose avec Six Feet Under, c’est qu’on se marre pas mal, enfin jusqu'à la moitié de la saison 2. Alan Ball le créateur, est un virtuose de l’humour noir mais surtout de l’hyperréalisme des relations humaines et de la dissection psychologique. Il n’existe pas beaucoup d’autre série qui sonne aussi juste sur près de 60 épisodes, à tel point que certaines séquences bien rudes se font difficilement oublier.

Six Feet Under m’a marqué pour ça, cette intégrité scénaristique qui n’épargne pas grand-chose au spectateur, sans jamais sombrer dans la violence visuelle racoleuse. Une série avec des personnages humains, une vrai fin et 5 saisons qui apportent finalement autant de questions que de réponses mais avec au centre cette même réflexion existentielle et essentielle : un jour ce sera votre tour, en attendant vous faites quoi pour ne pas y penser ?

Voir : un trailer bien délirant.




24 (saison 2, saison 7)

SYNOPSIS : Jack Bauer est un agent de la Cellule Anti -Terroriste de Los Angeles. Chaque saison de la série le confronte à une mission périlleuse, doublée d’une course contre la montre. Ainsi, chaque saison correspond à 24 heures dans la vie de Bauer (une saison comportant 24 épisodes et chaque épisode correspondant théoriquement à une heure en temps réel).




Ahhh « Twenty– Fowwr », ses cliquetis de chronomêtre, ses séparations d’écran en 3 ou 4 parties, et son héro increvable. Bienvenue dans le monde d’une série d’action au concept révolutionnaire et totalement addictif. Ca se passe en temps réel et donc pendant que vous raclez le fond de votre yaourt les yeux rivés sur l’écran, Jack Bauer empêche la 3ème guerre mondiale. Plus sérieusement, à l’inverse de la finesse et du réalisme de Six Feet Under, 24 joue dans la cours des grosses machines à suspense haletant avec retournements de situations les plus improbables et scénarios monstrueux qui scotcherai n’importe quel Machiavel. Le problème c’est que là ou le concept fonctionne vraiment bien 2 saisons, il finit par perdre sa crédibilité dans le temps ; déjà parce qu’il place Bauer en surhomme limite immortel là où le reste du casting en prend pourtant pour son grade (ça en devient presque comique), et surtout parce que 24 heures…et ben c’est quand même coton pour éviter les gros raccourcis redondant.

Alors passé la deuxième saison, crédible presque en tout points et qui se pose donc en monument scénaristique (grande claque dans la tronche visuelle, jeux d’acteur ultra réaliste, j’en passe et des meilleurs, bon okay c’est avec cette saison que j’ai découvert la série), l’intérêt de 24 réside dans sa capacité à glisser des pistes de réflexions sur les grandes manipulations géopolitique mondiale et gouvernementale actuelle, à élever le débat sur certains sujets tabous souvent balancés sans fondement dans d’autre série d’action (la torture de suspect, les choix immoraux dans des situations extrême, etc…) et a briser certains préjugés raciaux (avant tout le monde, les scénaristes ont imaginés un président noir à la Maison Blanche), en ça la série reste captivante jusqu'à la dernière saison en date.

Parce que la saison 7 relance de façon inespéré les dés une dernière fois en se débarrassant de certains boulets, et en bouclant certaine chose, elle aurai vraiment dû être le serie-final approprié. Dommage que les créateurs aient du mal s’arrêter.


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Et parce que ça me fait marrer, si vous cliquez sur l'image vous accèder au trailer de la saison 1.

10 décembre 2009

BILAN suite : 2009 en 15 TITRES

Même si j’en laisse forcément de côté et que le classement est tout relatif,
15 chansons (toutes dates de sortie confondues) qui ont le plus marquées mon année 2009 :


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1. John The Reveletor (cover) – Curtis Stigers & The Forest Rangers
B.O : Sons of Anarchy, saison 1, final.


2. Mission District – The Black Angels
Album : Direction to See a Ghost


3. A Perfect Day To Chase Tornados – Jim White
Album : Wrong-eyed Jesus


4. Storm – Jose Gonzalez
EP : Crosses


5. Blanchard - Hope Sandoval
Album : Through de Devil Softly


6. Ballad of the Thin Man (Dylan cover) – Stephen Malkmus & The Million Dollar Bashers
B.O : I’m Not There


7. Hazel Step – In Gowan Ring
Album : Hazel Steps Through A Weathered Home


8. Dead Queen – Espers
Album : II


9. The Thief and The Hearbreaker – Alberta Cross
EP : The Thief and The Heartbreaker


10. Party in Your Head – Reverend Horton Heat
Album : Spend a Night in The Box


11. Katie Cruel – Karen Dalton
Album : In My Own Time


12. Heartbroken, In Disrepair - Dan Auerbach
Album : Keep It Hid


13. Sophisticated Beggar – Roy Harper
Album : The Return of The Sophisticated Beggar


14. Your Protector – Fleet Foxes
Album : Fleet Foxes


15. Balloon Ranger – Ane Brun
Album : A Temporary Dive



A SUIVRE ...

8 décembre 2009

BILAN 2009 suite : 10 découvertes tardives

Suite du bilan musical 2009. Les découvertes tardives, ce qui a essentiellement tourné sur la platine cette année, finalement.

Note : et comme je suis encore trop sympa, et que j'adore toujours m'emmerder avec les codes html, si vous cliquez sur le nom des artistes vous accèdez à l'écoute des albums.





1. JIM WHITE  – Wrong-eyed Jesus (1997)
Un espèce d’album ovni, incroyablement riche, bien ancré dans la scène folk-rock hantée Sud Américaine - du genre de ce que fait David Eugene Edwards avec Woven Hand - en moins sérieux.



2. THE BLACK ANGELS  – Passover (2006)
Aaah ben oui faut le temps quoi, pourtant en 2006 j’avais bien maté plusieurs fois la pochette et tout, mais je sais pas …bref pour le reste j’ai pas mal bavassé par  . Futur album culte.




3. THE REVEREND HORTON HEAT
Spend The Night in The Box (2000)
Hin hin, fucking rock’n roll babe. Je connaissais d’autre trucs
cool du Reverend, pas celui-ci, bien mal m’en a pris parce que c’est probablement le meilleur, rien que pour “Party In Your Head”. Ouhou Rockab’ is not dead, ressortez les bananes.





4. JOSE GONZALEZ – Veneer (2003)
Non Gonzalez n’a pas QUE reprit Massive Attack, il a surtout sortit CA bien avant, et c’est juste incroyable ce qu’on peut faire avec rien qu’une petite guitare classique et des arpèges de malade. Dire que ce mec à commencé en jouant du hardcore...




5. MAZZY STAR  – So Tonight That I Might See (1993)
Découverte cette année d’Hope Sandoval donc de Mazzy Star, et tout y était déjà en 93 ; reverb’ à mort, mélodies torturées et grandes ballades vaporeuses. Un des chefs d’œuvre de la scène Shoegaze.




6. ROY HARPER  – Return of The Sophisticated Beggar (1967)
1967, sûrement la plus grande année musicale de tout les temps, le premier Roy Harper rejoignait la longue ligné de chef d’œuvre du Summer of Love, catégorie Folk anglais. Ce mec est vraiment un de mes héros et donc j’ai déjà pas mal apologisé par  .




7. DONOVAN - Troubadour The Definitive Collection
(1964-1976)
Ben voilà, on nous gave avec Dylan, et Dylan c’est bien mais j’aime surtout quand les autres le chante hein, parce que vocalement c’est pas toujours ça. Le Donovan 64 -76 par contre j’aime tout en entier et je le trouve infiniment sous estimé.




8. ARCHIE BRONSON OUTFIT – Derdang Derdang (2006)
L’Angleterre se réveille et fait péter les bons vieux watts blues rock. J’ai rock’n rollé avec eux par .





9. FLEET FOXES  – Fleet Foxes (2008)
Tiens, une reformation de Crosby, Still, Nash and Young ? Naaan c’est Fleet Foxes, qui reprend la bonne vieille recette harmonie vocale + folk éthéré = voyage temporel et amour des arbres et des fleurs et de l’univers mes frères.
C'est beau.





10. DEAD MEADOW  – Old Growth (2008)
Ou le disque le plus cool ma poule de l’année 2008, ça groove psychédélique, ça chante avec la plus totale nonchalance et les guitares ont souvent le riff qui tue.
C’est le groupe du moment de Jarmush si vous êtes pas convaincu, bon.







+ 1 REPECHAGE



DROPKICK MURPHYS  – The Meanest of Time (2007)
Ouai aller, putain un peu de bruit quoi, et comme j’aime les Pogues, j’aime carrément Dropkick Murphys même si c'est des yankees de Boston et qu' ils ont presque plus assez d’accent, le coeur y est carrément.
Aaah le punk Irlandais, ses cœurs alcoolisés, ses cornemuses en furie.…









A SUIVRE ... 10 chansons marquantes

6 décembre 2009

BILAN 2009 : 10 ALBUMS

Bon, c'est l'heure des bilans 2009, du genre de ceux qu'on regardera en 2010 en se disant "HAN, mais je suis plus du tout en phase avec ça quoi, tu vois t'as vu"
On s'en fout, c'est fun.
Et ça fait bourlinguer les neurones, ce qui est non négligeable.
Enfin on va y'aller doucement quand même.

Note : comme je suis trop sympa, et que j'adore m'emmerder avec les codes html, si vous cliquez sur le nom des artistes vous accèdez à l'écoute des albums

So... what happened in the little world of music ?
Bah …finalement pas tant de truc de ouf que ça du coté nouveautés, sauf quand même :





1. HOPE SANDOVAL  – Through The Devil Softly
 Parce que j’ai déjà tout dit



2. BILL CALLAHAN   – Sometimes I Wish We Were An Eagle
Parce que encore une merveille mélancolique et une grande voix grave (qui me fait penser parfois au mec des défunts Kat Onoma). Masterpiece, comme dirai le germain cousin.


3. DAN AUERBACHKip It Hid
Parce que ça lui réussit plutôt de sortir des contrées blues guitare – batterie des Black Keys pour des petits délires psychédéliques jubilatoires, « heartbroken, disrepair » en tête.





4. ALELA DIANETo be Still
Parce que le talent ne s’invente pas. C’est toujours un voyage dans le temps et la magie opère encore (mais va falloir penser à renouveler la machine)



5. SCOTT H. BIRAMSomething Wrong / Lost Forever
Haha ... ben parce que ouai, j’aime les rednecks white-trash, Texan s’il vous plait, parfait tableau du gueulard blues country / punk débile et déjanté. A lire à la case influences de son myspace : « I hate music. Music sucks. Boo Music!!” , huhu.



6. A PLACE TO BURY STRANGERS – Exploding Head
Parce que j’aime aussi la musique de drogués, pleine de reverb’ et de guitares saturées dedans.


7. SAMMY DECOSTER  – Tucumcari
Ben ouai, deux francais dans le classement (“Mon Dieu Brendon, mais que nous arrive t-il?”) parce que cette année les français se sont enfin sortit le museau du derrière pour comprendre qu' avec du bon goût et les bonnes influences ont peut faire de la bonne musique américaine sur des paroles française. Hat’s off pour la prise de risque.



8. LHASA  – Lhasa
Parce que c’est beau, et triste, toujours inspiré.




09. SINGAPORE SLING  – Perversity, Desperation and Death
Parce que même chose que le n°6 , en plus lancinant.





10. EMILY LOIZEAU  – Pays Sauvage
Parce que même chose que le n° 7 , en plus délurée. Ca envoie quand même sévère sur les textes. (« Fais battre ton tambour »)












+ 5  REPECHAGES :



11. Alain Bashung – Bleu Petrole
Y’a t-il encore quelque chose à dire ?



12. The Dead Weather – Horehound
Parce que Mosshart est tarée et que j’aime bien les délires Whitiens comme « I Cut Like a Buffalo »


13. Radio Moscow – Brain Circle
Parce que médaille d’or 2009 du revival 60’s, des fois on entend un peu Hendrix, d’autres fois on trouve ça chiant.


14. Edward Sharpe and The Magnetic Zeros – Up From Below
Parce que “Desert Song” et son clip hallucinogène, et parce que quelques autres pépites … mais dans l’ensemble la bonne humeur finit par me lasser.



15. Kasabian – The West Ryder Pauper Lunatic Asylum
Ouai bon parce que moi et les electro-rockeur angliches ont est pas toujours très copain, mais mauvaise foi mise à part y a du bon boulot pop /western spaghetti sur cet album et faut reconnaître que quand ils ne massacrent pas trop les refrains, ils sont quand même pas mal doués.






A SUIVRE ...