4 septembre 2009

CLASSIC ALBUMS #1

Il y a déjà quelques années, quand je fouillais parmi le petit millier de vinyles qui composent la collection paternel en cherchant la perle folk au milieu de toute la serie1967- 70, le-dit paternel me fila son doublon d’une pochette qui déjà, avait tout pour me plaire :

ROY HARPER
Flat Baroque And Berserk (1970)

Ce type allongé dans les bras d’une carpette féline au milieu d’un univers plus bariolé que toute l’œuvre de Jackson Pollock semblait me dire simplement : « je suis le microsillon de tes rêves, nous étions fait pour nous rencontrer » ou bien encore « toi et moi c’est pour la vie » dans une version moins intello.
Roy Harper est grand. C’est un dieu du folk sixties. Demandez à Led Zeppelin et leur « Hat’s off to (Roy) Harper » si j’ai pas raison.
Son « I Hate The White Man » avait de quoi faire pâlir le Dylan de 1970 qui aurai mieux fait de titiller un peu plus des harmoniques et du verbe protestataire que de faire son « Self Portrait » déjà pré-maché, bref …
Hormis le fait que de toute façon Harper est un guitariste génial - et que tout ce qu’il a composé d’acoustique sera toujours source de crise d’hystérie pour n’importe quel folkeux amoureux, entre autre, de l’accordage en Ré – « Flat Baroque…» restera MON album préféré parce c’était la découverte, les contrées inexplorées, le graal du son folk que je recherchais.
Et comme pour le miracle des chansons d’Elliott Smith, ici aussi, malgré la mélancolie latente des mélodies ou des textes, rien n’est jamais vraiment triste. Harper marche sur des œufs sans trop de dégâts pour nos sentiments. Ca sonne juste, vrai et aujourd'hui c’est une pure machine à remonter le temps.


Davey
 
Sur cet album on peut se dire que des morceaux comme « Davey », « Francesca » ou « Song Of The Ages » feraient de bien meilleures berceuses à marmots que ces conneries en formats MIDI incrustées dans les veilleuses. Sinon au bout de la face B on peut se rendre compte que la drogue fait des ravages apparement hilarants, et d’ailleurs « Hell’s Angels » et une espèce de final absurde mais jubilatoire en forme de bonne blague du genre « VOUS NE PENSIEZ QUAND MEME PAS QUE J’ALLAIS VOUS LAISSEZ RONFLER SUR MON DISQUE, petits cons ! »
Un must quoi.


I Hate The White Man
And where the crazy whiteman
And his teargas happiness
Lies dead and long since buried
By his own fantastic mess.
For I hate the whiteman 
And his plastic excuse 
I hate the whiteman
And the man who turned him loose...




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Ecouter l'album Sophisticated Beggar (1967) sur Deezer

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