Le réveil est dur ce matin, deux semaines et puis s'en va. Lhasa, Mano Solo ne seront plus.
Sale temps pour les poêtes. Putain ...
Ces deux là me relie à une époque, Mano avait reveillé mes instincts de survit, Lhasa encrait un souvenir précieux. Ils scellait une de mes plus belle rencontre qui aujourd'hui porte la vie, c'est une belle consolation.
Merci à eux, pour leur rage de vivre en mots et musique.
Qu'ils trouvent la paix de l'esprit de l'autre côté du miroir ...
11 janvier 2010
8 janvier 2010
BILAN 2009 suite et fin : 10 series de la décennie
2009 aura été l’année des séries dans ma tronche, parce que finalement c’est comme si j’avais presque rattrapé le retard d’une decennie en quelque mois, enfin ... ouai enfaite c’est ça. Le pire c’est de pas arriver à l’overdose, les américains sont trop fous, on devient vite accro au format, au point parfois de presque bouder le cinoche. Ducoup 10 ans de scénarios stupéfiants ça commence à assembler un truc dans ma tête qui ressemble à une selection subjective, mais avec encore des résidus de feux d’artifices fictionnels.
Alors pour remettre les choses dans un pseudo-ordre :
1. SIX FEET UNDER
2. FRIDAY NIGHT LIGHTS
3. SONS OF ANARCHY
4. DEXTER
5. TRUE BLOOD
6. 24
7. DEADWOOD
8. BAND OF BROTHERS
9. MY NAME IS EARL
10. LES EXPERTS
Bonne année 2010 à ceux qui trainent encore par là ...
FRIDAY NIGHT LIGHTS – Saison 1 et 3 (4ème en cours ...)
SYNOPSIS : La vie d’une micro société Texane, ville, lycée, relations centrées sur le sport local.
Comme dans la plupart des petites villes du Texas, le football américain est « le sport », et tous les vendredis soirs à Dillon, chaque habitant a les yeux rivés sur les joueurs de l’équipe du lycée. Cette année, les Panthers sont portés favoris. Eric Taylor, nouveau coach de l’équipe et forte personnalité, a donc une pression énorme sur les épaules en cette nouvelle saison. Bientôt son Quaterback prodige se blesse irrévocablement et tout est remit en question…
.jpg)
Friday Night Lights, dans le texte, avait tout de la série inconsistante à mes yeux : le registre (drama), le thème (sport) et la localisation (Texas), une pauvre série patriote pour ado en somme… un soir d’ennui ces a-priori m’auront servi à une chose : me prendre une bonne claque dans la gueule, un vrai choc, par les cornes de Belzébuth ! La réussite de cette série tient à tellement de petites choses qu’il est plutôt difficile d’en faire une courte éloge. C’est presque un travail d’orfèvre, ça n’évite pas tout les pièges, mange quelques beaux ratés (saison 2) mais au final relativement insignifiants par rapport au boulot réalisé et à la qualité générale. Il faut s’accrocher un peu à l' histoire pendant les quelques premiers épisodes avant de se laisser embarquer par le souffle de réalisme extraordinaire, au milieu de cette communauté de gens ordinaires qui vous donnent bientôt l’impression de faire partie de votre vie. On s’attache facilement à Dillon, la petite ville, l’esprit, les traditions ...même si c’est à mille lieux de nos cultures, même si la religion est trop présente, on s’attache à cette série parce que la vie s’y écoule lentement et que c’est un vrai reflet de société. Je ne sais même pas vraiment définir à quoi ça tient ; peut être à cette belle réalisation mélancolique, qui sait filmer les détails, sensibles, caméra à l’épaule, et qui laisse souvent défiler instants suspendus, paysages et couleurs sauvage du Texas sans surenchère, juste au son d’une bande originale d’une douceur incroyable (prolongement du morceau générique par le groupe post-rock Explosion In The Sky). Il se dégage une vraie grâce de cette série et une profonde humanité pour ses personnages, pourtant nombreux mais jamais bâclés ; leur évolution est passionnante, les seconds rôles y sont particulièrement travaillés, les scènes souvent courtes mais intenses dû à un formidable boulot d’écriture et une grande part laissée à l’improvisation des acteurs dans les dialogues.



« Clear eyes, Full hearts, Can’t loose » parait -il,
Ne passez pas à coté de cette grande série...
(A voir absolument en VOST)
Le trailer de la saison 1
6 janvier 2010
DEXTER – l’intégrale actuelle (4 saisons)
SYNOPSIS : Analyste expert en traces de sang dans la police de Miami le jour, tueur en série la nuit, Dexter Morgan n'est pas exactement un citoyen américain comme les autres. Recueilli enfant par un officier de police, il se dit incapable de ressentir la moindre émotion à l’exception de pulsions meurtrières canalisées il y a longtemps par le code de conduite de son père adoptif. De fait, comme une sorte de justicier de l’ombre, Dexter ne tue que les serial killer parvenus à échapper au système judiciaire, et bien que sa soif de tuer lui refuse une existence normale, Dexter s’efforce de devenir un parfait Mr Toulemonde, sociable et banal au yeux de la bonne société.


Voir le trailer de la saison 1
5 janvier 2010
LES EXPERT (LAS VEGAS) – saison 7
SYNOPSIS : Gil Grissom, singulier spécialiste des insectes et adepte des bons mots de la littérature, et son équipe d’experts hors normes, tentent d’élucider les enquêtes les plus difficiles au cœur des rues et des alentours de LAS VEGAS, « ville du péché » et donc du crime.

A voir absolument, sachant que depuis, la série à carrément versée dans le pathétique en perdant une partie de ses meilleurs acteurs principaux.
2 janvier 2010
BAND OF BROTHERS – l’intégrale 1 saison
SYNOPSIS : Cette grande fresque historico-militaire relate les aventures du 506e régiment de la 101e compagnie aéroportée américaine depuis leur parachutage en Normandie le 6 juin 1944 jusqu'à la prise du nid d'aigle d'Hitler en mai 1945. Band of Brothers est une fiction réalité, à mi-chemin entre la reconstitution exacte et le documentaire d'époque. Chacun des dix épisodes nous fait partager le quotidien de ces hommes anonymes héroïques ; leurs forces, leurs faiblesses, leurs doutes et douleurs. Un vrai travail de mémoire a été accompli pour cette série, notamment en y incluant les témoignages des vrais vétérans de cet épisode de l’histoire.

Basé sur le récit de l’historien Stephen E. Ambrose, Band Of Brothers est avant tout documentaire. En 10 épisodes d’une heure, on prend donc le temps de s’attacher aux multiples personnages, d’autant plus que la réalisation est ponctuée du témoignage des vétérans rescapés de la guerre et du temps, les même qui sont incarnés dans la série par une majorité d’acteur aussi formidable que quasi- inconnus. De la même façon que Deadwood, le fait d’adapter ce genre d’histoire au format série les fait gagner en profondeur, ça rend les personnages plus humains - comme cet épisode particulièrement dur (Foret de Bastogne, plein hiver) qui s’attarde sur le courage saisissant du seul médecin de la bande - mais la série montre aussi bien erreurs et faiblesses même pour les plus courageux, parce qu’il n’y a pas de grande vérité dans la guerre et que ces gens là, bien qu' héroiques, n’étaient pas et ne seront jamais des surhommes. Ceux qui ont vu l’avant dernier épisode ont sûrement comprit que le plus dur là dedans ce n’est pas toujours le combat, mais la barbarie de hommes, et je crois bien que le sujet des camps de concentration n’avait jamais été traité de cette manière. Comme tout témoignage de cette période, Band of Brothers réveille donc les consciences et ç’est pas du luxe. On en sort pas mal bouleversé, en se gardant au coin de l’esprit que même si la vie n’est jamais facile, elle n’a vraiment pas été tendre avec ces gens là.
Voir le trailer
Inscription à :
Articles (Atom)