C’est le temps de la réflexion, le temps, juste, après la course.
C’est l’idéal moment pour me coller le nez à cette fenêtre objet que je décrivais dans un devoir de français.
J’ y vois le mouvement extérieur qui tranche avec le statique intérieur, j’y repense les moments passés et ils se matérialisent devant mes yeux du genre flash back série télé.
Essayer d’y traduire en mots c’est pas facile, parce que ce sont des émotions, des sensations, simplement pures, d’abandon, quand le cœur se libère de l’armure.
Le bilan de cette année je n’arrive pas à l’attraper, il me glisse entre les doigts de pied comme ce sable qu’on a tellement piétiné.
Alors je jette juste un coup d’œil pour ne pas l’effrayer.
Je scrute les visages à travers cette vitrine de mes pensées, j’y vois les rencontres, mes amis sur le train du rêve, ces gens qui dansent et s’émerveillent, qui se rassemblent quand ils n’ont pas sommeil. Les même qui descendent les toboggans à l’envers et grimpent aux arbres jusqu’au soleil. Ils portent tous la vie à l’intérieur d’eux, ils en prennent soin comme de ces feux nocturnes qu’ils attisent.
Et puis une image, autre, prend le pas sur tout ça, elle vient d’ailleurs, fragment pelliculaire de film. Le personnage en errance du premier film de Jim Jarmush « Permanent Vacation » - dépose la pointe d’un tourne disque portable sur un 45 tours.
Musique Maestro
La musique cette année quelqu’un en a attrapé les ondes pour en faire un meuble d’ébéniste sur le thème de la modularité. Devant moi récemment c’est l’espace temps qui s’est modifié :
J’ai vu un ange noir au concert de Woven Hand. David Eugene Edwards chanteur-shaman.
Mes yeux fixés sur les gouttes de sueur perlée de ses mèches blondes, j’observais le voyage mystique intérieur de son visage et de ces yeux en évitant le fond de ce regard qu’on jurerai omniscient, et pour moi c’était clair, sur son dos, comme deux grande ailes, tantôt blanches ou noires, qui se déployaient.
Pouvoir hypnotique de la musique… Trop intense pour être capturé.
Instant sacré.
(Restart again *)
C’est l’idéal moment pour me coller le nez à cette fenêtre objet que je décrivais dans un devoir de français.
J’ y vois le mouvement extérieur qui tranche avec le statique intérieur, j’y repense les moments passés et ils se matérialisent devant mes yeux du genre flash back série télé.
Essayer d’y traduire en mots c’est pas facile, parce que ce sont des émotions, des sensations, simplement pures, d’abandon, quand le cœur se libère de l’armure.
Le bilan de cette année je n’arrive pas à l’attraper, il me glisse entre les doigts de pied comme ce sable qu’on a tellement piétiné.
Alors je jette juste un coup d’œil pour ne pas l’effrayer.
Je scrute les visages à travers cette vitrine de mes pensées, j’y vois les rencontres, mes amis sur le train du rêve, ces gens qui dansent et s’émerveillent, qui se rassemblent quand ils n’ont pas sommeil. Les même qui descendent les toboggans à l’envers et grimpent aux arbres jusqu’au soleil. Ils portent tous la vie à l’intérieur d’eux, ils en prennent soin comme de ces feux nocturnes qu’ils attisent.
Et puis une image, autre, prend le pas sur tout ça, elle vient d’ailleurs, fragment pelliculaire de film. Le personnage en errance du premier film de Jim Jarmush « Permanent Vacation » - dépose la pointe d’un tourne disque portable sur un 45 tours.
Musique Maestro
La musique cette année quelqu’un en a attrapé les ondes pour en faire un meuble d’ébéniste sur le thème de la modularité. Devant moi récemment c’est l’espace temps qui s’est modifié :
J’ai vu un ange noir au concert de Woven Hand. David Eugene Edwards chanteur-shaman.
Mes yeux fixés sur les gouttes de sueur perlée de ses mèches blondes, j’observais le voyage mystique intérieur de son visage et de ces yeux en évitant le fond de ce regard qu’on jurerai omniscient, et pour moi c’était clair, sur son dos, comme deux grande ailes, tantôt blanches ou noires, qui se déployaient.
Pouvoir hypnotique de la musique… Trop intense pour être capturé.
Instant sacré.
(Restart again *)
Voilà donc une page se tourne, toutes ces choses là sont en attente d’être renouvelées, j’aimerai parler d’été mais à ma fenêtre c’est l’orage qui se déchaîne en rafale de vent mouillé.
Temps mélancolique parfait, j’ai un p’tit brin de nostalgie qui court toujours sur les mois défilés et un cyber pote m’a filé la bande-son au poil pour mes envies léthargiques.
Morning After Girls hum ? Si ça vous tente je fais partager. Allez ...
The Morning After Girls - Hidden Space
The Morning After Girls - Hi - Skies
Bonus :
Woven Hand - Winter Shaker
Un pastis-coca plein de glaçons en écoutant ta zic. Les doigts de pieds en éventail. On laisse un peu le temps passer. On souffle. Et on se prépare pour ce qui est à venir. Ok ?
RépondreSupprimerEt puis pour les envies léthargiques, il y a Mad Season aussi. C'est pas mal du tout :)
Héhé c'est parti j'me met en filature, j'aime bien le nom en plus, ça sonne.
RépondreSupprimertanks ;)
Bon sang c'est enorme !
RépondreSupprimerEt je fais un tour pour voir qui se cache derriere ça : Layne Staley d'Alice In Chains (bon par contre grosse lacune musicale j'ai jamais ecouter AIC ... mais j'en connais la reputation)et Mark Lanegan, entre autre, mazette ! c'est un groupe de super-heros cramés du grunge !
Merci pour la découverte cher ami, ça ça risque d'accompagner mes longue journée d'été. ;)
Chui fan d'AIC :)
RépondreSupprimerLayne Staley était un tueur ! Dommage qu'il ait connu cette fin tragique :(
Dé nada ;)
C'est marrant ces cycles. Un temps pour foncer et courir après le temps.. Puis un temps pour le regarder filer un peu et se permettre le luxe d'un looking back..
RépondreSupprimerEt moi aussi, j'ai souvent le coeur qui se pince quand les odeurs, les sons et les visages amicaux m'envahissent.
We are the same.
We like to remember "it was great"
Qu'est-ce que je me regale à te lire!