Tu danses avec moi ? Je lui ai demandé.
Je ne sais pas trop ce qui me prenait, j’avais envie d’absurde, j’aimai cette musique trop calme, et puis bordel, je m’en foutais.
C’était de ces moments de pure insouciance en moi, c’était rare, comme un calmant pour anesthésier ma conscience.
J’avais envie de l’inviter à danser, comme ça, parce que la musique était belle et qu’elle méritait d’être expérimentée.
Je le regardais assis sur le canapé, j’écoutais le flot des arpèges aux notes cristallines qui m’envahissait, et je voyais les gestes de mes bras suivant la mélodie.
Ca ne ressemblai pas à de la danse, juste à de la liberté. C’était totalement déglingué.
Je voyais dans son regard qu’il me trouvait dingue et ça me faisait rire. Je le regardais sourire.
Ferme les yeux au moins ! je lui disais, t’aura l’impression d’être sous la pluie, les bras levé pour sentir les gouttes t’imprégner, ou sur le flanc d’une falaise, là ou le vent te secoue de frissons glacés. Ferme les yeux, tu te sentiras vivre !
Alors il m’a demandé de façon détournée si je déconnais.
- « Il y a tout ça dans ta tête ?
- « Non bien pire, je lui ai répondu, t’imagines pas le nombre de trucs psychédéliques qui y joue à cache - cache. C’est comme ça parfois ça explose de moi. Mais tu peux les comprendre, t’as juste à écouter »
Alors il a hoché la tête et il s’est allongé. Je l’ai vu fermer les yeux et laisser sa cigarette se consumer entre ces doigts. Il ne dormait pas, à un moment il m’a dit « je crois que je comprend pourquoi on te perd parfois, là je le vois, ton autre univers, pas de falaise mais le toit d’un immeuble sur la baie de San Francisco.
C’était ça. Sa liberté
Et la chanson s’est terminée, alors je l’ai relancé, en mode répété.
Y'avais nos petites têtes de fêlés dans l'air de cette berceuse lunaire, et la piece pour nous est devenu lieu d'imaginaire.
Je ne sais pas trop ce qui me prenait, j’avais envie d’absurde, j’aimai cette musique trop calme, et puis bordel, je m’en foutais.
C’était de ces moments de pure insouciance en moi, c’était rare, comme un calmant pour anesthésier ma conscience.
J’avais envie de l’inviter à danser, comme ça, parce que la musique était belle et qu’elle méritait d’être expérimentée.
Je le regardais assis sur le canapé, j’écoutais le flot des arpèges aux notes cristallines qui m’envahissait, et je voyais les gestes de mes bras suivant la mélodie.
Ca ne ressemblai pas à de la danse, juste à de la liberté. C’était totalement déglingué.
Je voyais dans son regard qu’il me trouvait dingue et ça me faisait rire. Je le regardais sourire.
Ferme les yeux au moins ! je lui disais, t’aura l’impression d’être sous la pluie, les bras levé pour sentir les gouttes t’imprégner, ou sur le flanc d’une falaise, là ou le vent te secoue de frissons glacés. Ferme les yeux, tu te sentiras vivre !
Alors il m’a demandé de façon détournée si je déconnais.
- « Il y a tout ça dans ta tête ?
- « Non bien pire, je lui ai répondu, t’imagines pas le nombre de trucs psychédéliques qui y joue à cache - cache. C’est comme ça parfois ça explose de moi. Mais tu peux les comprendre, t’as juste à écouter »
Alors il a hoché la tête et il s’est allongé. Je l’ai vu fermer les yeux et laisser sa cigarette se consumer entre ces doigts. Il ne dormait pas, à un moment il m’a dit « je crois que je comprend pourquoi on te perd parfois, là je le vois, ton autre univers, pas de falaise mais le toit d’un immeuble sur la baie de San Francisco.
C’était ça. Sa liberté
Et la chanson s’est terminée, alors je l’ai relancé, en mode répété.
Y'avais nos petites têtes de fêlés dans l'air de cette berceuse lunaire, et la piece pour nous est devenu lieu d'imaginaire.
Magnifique..
RépondreSupprimerJ'en aurais à dire, tant de choses me traversent.. Je dirais juste que c'est beau, petite princesse, de cheminer un peu à tes côtés.
Oh! mais je te retourne le compliment ! Mademoiselle Soleil, merci.
RépondreSupprimer*toute émotissionnée*
:))
j'vais utiliser mon language de moirantine pour décrire ce que je ressens en te lisant : " c'est trop beau wouah putain d'la balle" non en fait je suis juste subjuguée , bisous ma tite hasard!
RépondreSupprimerA++
RépondreSupprimerDu grand art, c'te note.
Le beau touche et coule à merveille sur les yeux.
Yep, yep :)
merci à vous deux, ça me touche beaucoup vos commentaires, toujours !
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