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Tu vois Malik il s’écaille, de toute sa peau d’humain, ya cette image et puis ses mains, sur ces yeux.
Dans ma tête ça fait comme un chagrin de paroles hétéroclites :
Il me dit « j’aurai voulu être gardien de musée, j’aurai appris à regarder le silence et à l’appréhender, je serai devenu le mime de ma personnalité. »
Alors il rajoute des gestes et poursuit « mais la vie n’écoute pas bien les gens dans les yeux,
Ni dans leur mains
Alors moi, qu’est ce que je deviens ? »
Je regarde Malik, la poésie de ses bras qui forme la chorégraphie des mots qu’il ne prononcera jamais.
C’est beau mais petit à petit, l’homme en lui disparaît, alors ça n’a plus d’intérêt.
Malik en ce moment il s’effrite, tu vois, ya tellement peu de gens qui écoutent ses silences que c’est comme s’il était déjà mort.
Malik emprisonné s’endort.
Avant encore, il se battait, se débattait contre ces faux semblant qui l’exhibait comme pantin articulé, marionnette du théâtre morne de sa vie muette.
Mais rien ne change. Aujourd’hui, Malik s’évapore dans des nuits somnambules, et planifie ce jour où il assassinera les mots parlés.
Attentat programmé.
Dans ma tête ça fait comme un chagrin de paroles hétéroclites :
Il me dit « j’aurai voulu être gardien de musée, j’aurai appris à regarder le silence et à l’appréhender, je serai devenu le mime de ma personnalité. »
Alors il rajoute des gestes et poursuit « mais la vie n’écoute pas bien les gens dans les yeux,
Ni dans leur mains
Alors moi, qu’est ce que je deviens ? »
Je regarde Malik, la poésie de ses bras qui forme la chorégraphie des mots qu’il ne prononcera jamais.
C’est beau mais petit à petit, l’homme en lui disparaît, alors ça n’a plus d’intérêt.
Malik en ce moment il s’effrite, tu vois, ya tellement peu de gens qui écoutent ses silences que c’est comme s’il était déjà mort.
Malik emprisonné s’endort.
Avant encore, il se battait, se débattait contre ces faux semblant qui l’exhibait comme pantin articulé, marionnette du théâtre morne de sa vie muette.
Mais rien ne change. Aujourd’hui, Malik s’évapore dans des nuits somnambules, et planifie ce jour où il assassinera les mots parlés.
Attentat programmé.
Ca y est j'ai enfin retrouvé un hebergeur, le blog va donc pouvoir redevenir audio blog.
RépondreSupprimerSuite au prochain episode.
Cette main de bois.. Et moi, chu un pantin où une vraie petite fille?
RépondreSupprimerJ'vais te dire un secret. Les petites flammes qui s'éteignent, les chaires qui se durcissent, en fait cela m'attriste sur le coup, mais à leur contact je me rappelle aussi que je vis. Cette chance, ce trésor qu'est une vie vécue.
Je me dis que si tout doit se terminer, j'aurais toujours fait ce qui me semblait bon, j'aurais toujours suivi ma petite voix. Pour le meilleur et pour le pire.
C'est beau , très fort .
RépondreSupprimerCela me fait me poser des questions sur la réelle nécessité de la parole .
Est ce utile de parler si personne n'écoute , de bouger si personne regarde , de vivre si personne est là ?
Mais , peut être pouvons nous commencer par nous écouter nous même ?
J'espère que tu vas mieux, depuis la dernière fois.
RépondreSupprimerSigné : Tuséki Métusépaki
Haha LULU je t'es bien vite démasqué : le papillon sortit de la chrysalide de Nixxi ;D
RépondreSupprimerBienvenue au Lulu nouveau d'ailleurs !
Sinon : oui je suis de nouveau en pleine forme et bien decidé à rendre visite aux papillons mediterranéens as soon as possibeule. ;)
KP (et anonyme) > j'avais même pas fait gaffe au fait que la main etait en bois dit donc, à la base c'etait surtout la main en elle meme pour illuster ce language des signes que je trouve beaucoup plus fort que celui des mots parlés; que l'on utilise pas toujours comme on le voudrai et qui traduit souvent maladroitement les pensées.
Parce qu'il est difficile de prendre le temps de parler (et de se regarder).
(Mais ce n'est que mon humble avis)