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Juste comme ça, il effleure du bout des doigts les vieilles photos sépia du carnet Moleskine qui traînait sur la table. Minuscules particules de passé. Ça lui rappelle ses années whisky- cigarettes. Le crayon dans la main mais pas grand-chose dans la tête, ou si, mais pas les bonnes.
Y’avait des trous dans ses pulls, dans ses bras et puis encore dans sa tête, à cette époque, la mauvaise époque.
C’est pas dit qu’il s’en soit sortit, il se murmure à lui-même, mais il se donne au moins un bon point pour la conscience.
Dans le carnet là, ya la photo d’une fille. Sans cesse elle le tannait avec des « ça laisse des traces », ce genre de trucs bonne morale qui lui parlait pas trop à l’époque, un peu plus maintenant, à mesure que les pages se tournent et que les visages restent muet sur le papier fané. C’est pas qu’ils n’aient rien à raconter les photographiés, mais lui les moments passés il ne les a pas vécu, juste survolé comme un oiseau qui ne bat plus des ailes.
Et la fille avait raison, mais pas dans le bon sens des termes.
Alors bon sur la table, à part le Moleskine et les cigarettes, ya toujours le stylo noir.
Ya plus la bouteille dans le placard mais toujours du papier plein les tiroirs, et lui qui se dit que tant qu’a pas se rappeler, autant réinventer l’histoire.
Et faire danser des femmes en robe blanche sur sa tombe.
Will you visit me where my body rests,
Will you put on that long white dress?
La la la
Y’avait des trous dans ses pulls, dans ses bras et puis encore dans sa tête, à cette époque, la mauvaise époque.
C’est pas dit qu’il s’en soit sortit, il se murmure à lui-même, mais il se donne au moins un bon point pour la conscience.
Dans le carnet là, ya la photo d’une fille. Sans cesse elle le tannait avec des « ça laisse des traces », ce genre de trucs bonne morale qui lui parlait pas trop à l’époque, un peu plus maintenant, à mesure que les pages se tournent et que les visages restent muet sur le papier fané. C’est pas qu’ils n’aient rien à raconter les photographiés, mais lui les moments passés il ne les a pas vécu, juste survolé comme un oiseau qui ne bat plus des ailes.
Et la fille avait raison, mais pas dans le bon sens des termes.
Alors bon sur la table, à part le Moleskine et les cigarettes, ya toujours le stylo noir.
Ya plus la bouteille dans le placard mais toujours du papier plein les tiroirs, et lui qui se dit que tant qu’a pas se rappeler, autant réinventer l’histoire.
Et faire danser des femmes en robe blanche sur sa tombe.
Will you visit me where my body rests,
Will you put on that long white dress?
La la la
♫ : Mark Lanegan - One Way Street
♫ : Mark Lanegan Band ( feat. P. J Harvey ) - Come To Me
hello, un petit boujour de nouvelle zelande. Je te laisse l'adresse de notre blog, tu pourras laisser un commantaire (je t'enverai ensuite des nouvelles sur ta boite mail). c'est http://frenchkiwi.canalblog.com/
RépondreSupprimerj'espere avoir bientôt de tes nouvelles.
ah ça fait trop plaisir !
RépondreSupprimerAlors comme ça on va pouvoir suivre vos aventures ? ;) et puis il me manquait ton adresse email justement !
Merci pour le ptit message, je file sur votre blog :)
T'as l'art du mot et de raconter. J'ai l'impression que ton style a atteint un autre niveau. Une qualité supèrieure, je dirais.
RépondreSupprimerOh, et puis j'adore Tom Waits ;)
Bisous et bonne journée :)
Je sais pas si j'évolue mais en tout cas je cherche plus la rime comme à une epoque ;) (c'est assez marrant de voir comme parfois elle s'impose toute seule d'ailleurs)
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