Le désert comme terrain de jeu
Guerre de clan, Guérilla
Et Coups de feu.
Mais Toi ? Où tu courrais comme ça ? Billy sous ce soleil de plomb, entre le plomb des balles.
En rafale.
Ta légende laissait des traces dans la poussière. Derrière toi.
Au carrefour des frontières t’étais tout et rien à la foi, héro hors la loi des espaces désertiques, figure historique engagé dans des guerres de Comté, ta tête était mise à prix Billy pourtant t’aura bien finit par t’échapper. Genre identique aux ressuscités.
Une dernière fois.
Tu relançais les dès.
Dans le désert
Des cavaliers
Des histoires qui se perdent, des cavales qui commencent. Et la mort arbitre.
L’Histoire ouvre un nouveau chapitre.
Billy au milieu de tout ça, comme un gamin trop fier, comme un commanditaire de vendetta, t’as laissé ta légende parler pour toi.
Après tout, l’eau coule sous les ponts et inonde. Même au Nouveau Mexique. Même si… ton nom gravé, au pic sur une tombe. Billy.
C'est bien l’encre sur le papier qui t’aura enterré. Celle de Pat Garrett le premier.
Car Fort Summer, Kid te cachait encore, sûrement abîmé mais pas mort ?
(Remember) 13 juillet 1881, de quelle couleur était la nuit pour toi, ce soir là ?
« The radio that told me about the death of Billy The Kid » *
Et là bas, là bas dans le desert: pas encore ?
*
« C’est la radio qui m’a apprit la mort de Billy The Kid
(Un jour d’été brûlant, un jour avec des oiseaux dans le ciel)
Imaginons une frontière – un poème où quelqu’un pourrait se cacher avec la troupe d’un sheriff à sa poursuite – à mille kilomètres s’il faut qu’il fasse mille kilomètres – un poème sans tournants brusques, ni maisons pour si perdre, sans la trame magique ordinaire, sans Juifs new-yorkais marchand de pyjamas améthyste, rien qu’un endroit ou Billy pourrait se cacher et tirer sur les gens.
Jardins des supplice ou montagnes russes – C’est la radio
Qui m’a apprit la mort de Billy The Kid »
- Extrait du livre de Jack Spicer, Billy The Kid -
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