Parfois certains sons nous touchent plus que d’autres, c’est un sentiment profond totalement impalpable,
Ca rend la musique mystique à mes yeux.
Parfois c’est le fait des saisons, ou du temps qu’il fait, souvenirs lointains ou contexte actuel.
Qui sait.
Qui sait comment, à l’orée des jours d’automne, Hope Sandoval a bien pu finalisé un deuxième album aussi absolument parfait.
Et comment fait-elle pour voyager si haut ?
Parce que c’est comme décrocher les nuages, les brumes et brouillard, doucement, les assembler avec de belles coutures de notes vaporeuses, peut être pour se protéger de l’hiver, de la nuit, du froid qui s’insinue lentement.
Et le son de son premier titre résonne en moi comme une vérité absolue.
Hope Sandoval, ses voyages aériens elle a eu le temps de les préparer du temps de Mazzy Star. Et déjà le leitmotif était à la grande mélancolie homèrique, guitares et voix renforcés à la reverb’ et sonorités americaines .
Aujourd’hui c’est plus aérien, toujours sombre, et chaque note trouve sa place dans d'autres univers éthérés.
Elle a prit le temps de la réflexion, 8 ans de réflexion.
Et même le nom de l’album à quelque chose de surnaturel.
Ca s’appelle : Trought The Devil Softly