21 avril 2007

Attentat

Tu vois Malik il s’écaille, de toute sa peau d’humain, ya cette image et puis ses mains, sur ces yeux.
Dans ma tête ça fait comme un chagrin de paroles hétéroclites :
Il me dit « j’aurai voulu être gardien de musée, j’aurai appris à regarder le silence et à l’appréhender, je serai devenu le mime de ma personnalité. »
Alors il rajoute des gestes et poursuit « mais la vie n’écoute pas bien les gens dans les yeux,
Ni dans leur mains
Alors moi, qu’est ce que je deviens ? »

Je regarde Malik, la poésie de ses bras qui forme la chorégraphie des mots qu’il ne prononcera jamais.
C’est beau mais petit à petit, l’homme en lui disparaît, alors ça n’a plus d’intérêt.
Malik en ce moment il s’effrite, tu vois, ya tellement peu de gens qui écoutent ses silences que c’est comme s’il était déjà mort.
Malik emprisonné s’endort.

Avant encore, il se battait, se débattait contre ces faux semblant qui l’exhibait comme pantin articulé, marionnette du théâtre morne de sa vie muette.
Mais rien ne change. Aujourd’hui, Malik s’évapore dans des nuits somnambules, et planifie ce jour où il assassinera les mots parlés.
Attentat programmé.






&#169 Holly Stewart

17 avril 2007

Voix Interieures





Avance à travers la nuit, avance
Avance à travers la nuit, avance

Il y a des visions, il y a des souvenirs
Il y a des échos de sabots assourdissants
Il y a des feux, il y a des rires
Il y a le son de milliers de colombes

Dans le velour de l’obscurité,
Par la silhouette des arbres silencieux
Ils regardent, ils attendent
Ils sont temoins des mysteres de la vie

Des etoiles en cascade sur les anciennes collines
Elles dansent aussi loin que la mer
Remontant sur la terre, tu peux sentir sa douce main
Menant à sa destinée

Emmene moi avec toi dans ce voyage
Ou les limites du temps sont maitenant inversées
Dans les cathédrales des forêts
Dans les mots des langues à present disparus

Trouve les réponses, pose les questions
Trouve les origines d’un arbre ancient
Fais moi danser, fais moi chanter
J’avancerai jusqu'à ce que la lune rencontre la mer.



Traduction des paroles de "Night Ride Across the Caucasus"
Texte de Loreena McKennitt









Ou sont donc passé nos racines ?
Vous rappelez vous seulement de là où vous venez ?
Je l’entends m’appeler parfois, cette terre au cœur presque brisé
A l’heure où les feux se rallument dans les communautés, je retrouve cette voix qui me ramène à l’essentiel.
De l’essentiel à la pureté.
Mais je cherche sa source.

Je n’avais pas voulu voir la belle frimousse de Gaïa se rider si vite, je découvre désormais son portrait de Dorian Gray.
Notre maison s’effrite, nous perdons nos fondations.
Entre l’homme et la nature, si le premier acceptait un peu l’humilité , nous laisserions nous enfin guider ?
Il sera temps que l’humain réapprenne à danser les éléments, à voyager au gré du vent,
Son rôle n’est plus à la domination.
Est –il si difficile d’ouvrir son cœur dans le peu de temps qu’il nous reste. Pourquoi tout gaspiller à calculer sans cesse, l’instinct a toujours été là pour nous ouvrir le chemin, si nous savions l’écouter….
Mais nous satisferions nous d’aimer ?

La petite voix qui m’est revenue en ces nuits tièdes ne me donne pas de réponse
A suivre la voix ne retrouve t’on pas son chemin ?
J’aimerai les suivre ceux qui ont continués la marche, ils apprennent du passé pour mieux suivre les traces du futur, et c’est bien le respect qui leur ouvre les portes de l’humanité.
Ils ont des allures d’anges et le sourire de l’espoir.







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