Grande route de goudron noir, ligne de fuite sombre entre deux plaines d’herbe sèche. A pied.
Traversé introspective, ou …
Traversé rétrospective ?
Pensées successives emportées par les rafales d’un vent qui joue avec les vêtements comme le tissus d’un cerf-volant.
Vent froid qui soulève les cheveux bruns, les souffle et les décoiffe plus silencieux qu’un sèche-cheveux, vent froid sous plafond de nuage, gris-gris.
Temps mystique, atmosphère électrique.
Orage dans l’air.
A travers les vitres d’un refuge, de grands arbres electro-magnétiques qui s’abattent sur les terres… et pluie, averse qui s’ensuit.
Le sable s’humidifie.
Sur les carreaux de la petite fenêtre quelques gouttes qui glissent comme l’encre qu’on souffle avec une paille, qui se laisse couler sans connaître la ligne d’arrivée.
Avant que le soleil ne revienne tout assécher.
A pied, marche solitaire et linéaire sur le tracé, un autre jour, une autre journée.
La démarche lancinante devient mécanique, à mesure que s’égrènent les pylônes électriques plantés dans le paysage desséché.
Le corps suit
Traversé introspective, ou …
Traversé rétrospective ?
Pensées successives emportées par les rafales d’un vent qui joue avec les vêtements comme le tissus d’un cerf-volant.
Vent froid qui soulève les cheveux bruns, les souffle et les décoiffe plus silencieux qu’un sèche-cheveux, vent froid sous plafond de nuage, gris-gris.
Temps mystique, atmosphère électrique.
Orage dans l’air.
A travers les vitres d’un refuge, de grands arbres electro-magnétiques qui s’abattent sur les terres… et pluie, averse qui s’ensuit.
Le sable s’humidifie.
Sur les carreaux de la petite fenêtre quelques gouttes qui glissent comme l’encre qu’on souffle avec une paille, qui se laisse couler sans connaître la ligne d’arrivée.
Avant que le soleil ne revienne tout assécher.
A pied, marche solitaire et linéaire sur le tracé, un autre jour, une autre journée.
La démarche lancinante devient mécanique, à mesure que s’égrènent les pylônes électriques plantés dans le paysage desséché.
Le corps suit
la volonté de l’esprit qui le guide.
Lady
Of Guadalupe
Make my sight clear
Make my breath pure
Make my strong arm stronger and my fingers tight.
Lady of Guadalupe, lover
Of many make
Me avenge
Them.
Notre Dame
De Guadalupe
Faites que ma vue soit claire
Et mon souffle pur
Faites que mon bras soit plus fort et mes doigts plus fermes.
Notre Dame de Guadalupe, vous qui les aimez
Tous Faites
Que je les
Venge.
Extrait tiré du livre de Jack Spicer « Billy The Kid »
Traduit par Joseph Guglielmi pour l’album de Kat Onoma.
Lady
Of Guadalupe
Make my sight clear
Make my breath pure
Make my strong arm stronger and my fingers tight.
Lady of Guadalupe, lover
Of many make
Me avenge
Them.
Notre Dame
De Guadalupe
Faites que ma vue soit claire
Et mon souffle pur
Faites que mon bras soit plus fort et mes doigts plus fermes.
Notre Dame de Guadalupe, vous qui les aimez
Tous Faites
Que je les
Venge.
Extrait tiré du livre de Jack Spicer « Billy The Kid »
Traduit par Joseph Guglielmi pour l’album de Kat Onoma.
There is something in the way, is it ?
RépondreSupprimerI love the way u take.. by hazard I suppose..
les mots sont des cannes
qui nous aident a marcher
au fin fond de nos tetes,
au fin fond de nos tripes,
..vers l'infini
ou tout commence.
ou tout fini
.
merci du voyage *
merci à toi pour ce commentaire plein de poésie ;)
RépondreSupprimerMon ami,
RépondreSupprimerje crois que c'est toi
la poesie