Faute de connexion Internet à porté en cette nouvelle rentrée, POLAROID se met en stand-by pour quelque temps indéterminés, mais pas infinis, non non.
Pas de nouveaux messages pendant quelques jours additionnées-multipliées donc, mais toujours la possibilité de jeter un œil sur les anciens, dans la rubrique INSTANTS PRECEDENTS (Archives) du coté de la barre de droite.
Alors j’espere :
A bientôt …
See You Soon …
29 août 2006
24 août 2006
Wild Cat
Parfois Cat Power reprend Nina Simone et chante Wild Is The Wind, que le « vent est sauvage ».
Parfois elle prend sa guitare, une camera, part chanter dans la nature et le vent autour d’elle est sauvage.
Et puis parfois, on retrouve Chan qui gambade autour d’un stade d’athlétisme en combinaison vinyle rouge, moitié-cruscifiée et entourée de nana en tchador, mais c’est sous la direction d'Harmony Korine pour le Clip du dernier single, donc on ne s’étonnera qu’à moitié.
En tout cas dans ces images là on est bien loin de la Cat Power du live de Nulle Part Ailleurs en 1995 pour Nude As The News, chanson sauvage, interprétée sur le fil du rasoir :
Parfois elle prend sa guitare, une camera, part chanter dans la nature et le vent autour d’elle est sauvage.
Un peu comme elle finalement, chat sauvage.
Au détour de cette « Sad Sad Song » , vous ne verrez presque pas le visage de Chan Marshall (ou Cat Power) parce que ce n’est pas important. Chan parle aux arbres (Speaking for trees – le titre du DVD) avec sa voix sauvage, au milieu d’une nature sauvage où le vent est sauvage.
Alors on ne la voit pas vraiment mais Cat Power griffe tout en douceur.
Au détour de cette « Sad Sad Song » , vous ne verrez presque pas le visage de Chan Marshall (ou Cat Power) parce que ce n’est pas important. Chan parle aux arbres (Speaking for trees – le titre du DVD) avec sa voix sauvage, au milieu d’une nature sauvage où le vent est sauvage.
Alors on ne la voit pas vraiment mais Cat Power griffe tout en douceur.
Et puis parfois, on retrouve Chan qui gambade autour d’un stade d’athlétisme en combinaison vinyle rouge, moitié-cruscifiée et entourée de nana en tchador, mais c’est sous la direction d'Harmony Korine pour le Clip du dernier single, donc on ne s’étonnera qu’à moitié.
En tout cas dans ces images là on est bien loin de la Cat Power du live de Nulle Part Ailleurs en 1995 pour Nude As The News, chanson sauvage, interprétée sur le fil du rasoir :
18 août 2006
On The Road
Grande route de goudron noir, ligne de fuite sombre entre deux plaines d’herbe sèche. A pied.
Traversé introspective, ou …
Traversé rétrospective ?
Pensées successives emportées par les rafales d’un vent qui joue avec les vêtements comme le tissus d’un cerf-volant.
Vent froid qui soulève les cheveux bruns, les souffle et les décoiffe plus silencieux qu’un sèche-cheveux, vent froid sous plafond de nuage, gris-gris.
Temps mystique, atmosphère électrique.
Orage dans l’air.
A travers les vitres d’un refuge, de grands arbres electro-magnétiques qui s’abattent sur les terres… et pluie, averse qui s’ensuit.
Le sable s’humidifie.
Sur les carreaux de la petite fenêtre quelques gouttes qui glissent comme l’encre qu’on souffle avec une paille, qui se laisse couler sans connaître la ligne d’arrivée.
Avant que le soleil ne revienne tout assécher.
A pied, marche solitaire et linéaire sur le tracé, un autre jour, une autre journée.
La démarche lancinante devient mécanique, à mesure que s’égrènent les pylônes électriques plantés dans le paysage desséché.
Le corps suit
Traversé introspective, ou …
Traversé rétrospective ?
Pensées successives emportées par les rafales d’un vent qui joue avec les vêtements comme le tissus d’un cerf-volant.
Vent froid qui soulève les cheveux bruns, les souffle et les décoiffe plus silencieux qu’un sèche-cheveux, vent froid sous plafond de nuage, gris-gris.
Temps mystique, atmosphère électrique.
Orage dans l’air.
A travers les vitres d’un refuge, de grands arbres electro-magnétiques qui s’abattent sur les terres… et pluie, averse qui s’ensuit.
Le sable s’humidifie.
Sur les carreaux de la petite fenêtre quelques gouttes qui glissent comme l’encre qu’on souffle avec une paille, qui se laisse couler sans connaître la ligne d’arrivée.
Avant que le soleil ne revienne tout assécher.
A pied, marche solitaire et linéaire sur le tracé, un autre jour, une autre journée.
La démarche lancinante devient mécanique, à mesure que s’égrènent les pylônes électriques plantés dans le paysage desséché.
Le corps suit
la volonté de l’esprit qui le guide.
Lady
Of Guadalupe
Make my sight clear
Make my breath pure
Make my strong arm stronger and my fingers tight.
Lady of Guadalupe, lover
Of many make
Me avenge
Them.
Notre Dame
De Guadalupe
Faites que ma vue soit claire
Et mon souffle pur
Faites que mon bras soit plus fort et mes doigts plus fermes.
Notre Dame de Guadalupe, vous qui les aimez
Tous Faites
Que je les
Venge.
Extrait tiré du livre de Jack Spicer « Billy The Kid »
Traduit par Joseph Guglielmi pour l’album de Kat Onoma.
Lady
Of Guadalupe
Make my sight clear
Make my breath pure
Make my strong arm stronger and my fingers tight.
Lady of Guadalupe, lover
Of many make
Me avenge
Them.
Notre Dame
De Guadalupe
Faites que ma vue soit claire
Et mon souffle pur
Faites que mon bras soit plus fort et mes doigts plus fermes.
Notre Dame de Guadalupe, vous qui les aimez
Tous Faites
Que je les
Venge.
Extrait tiré du livre de Jack Spicer « Billy The Kid »
Traduit par Joseph Guglielmi pour l’album de Kat Onoma.
11 août 2006
Voices
Fin de soirée au bord de l’océan ou dans le grand désert, les voix s’évanouissent comme dans l’espace l’individu se retrouve seul. Entendez vous ces voix alors ?
Voix de velours pourpre ou bordeaux, d’épais rouleaux qui s’étendent sous les pieds, comme un tapis rouge de grande cérémonie.
Tout ça finit par envelopper, précautionneusement sans intonation brusque.
Même le plus virulent des terre-à-terre s’y laisserai perdre, se laisserai prendre à quelques divagations poétiques. C’est mettre la tête dans les nuages et la ressortir avec la certitude que l’homme peut voler.
Mirage d’un desert riche // ocean de secret, parfois rugueux // pureté absolue, d’infinies surfaces rèches // et etendues saline - parfois souvent eldorado musical où pépites d’or cohabitent avec perles marine.
Mark Lanegan est la voix du désert, Isobel Campbell celle de l’océan,
L’album s’apelle Ballade of The Broken Seas,
La chanson est une Montagne Noire ou un Revolver
Voix de velours pourpre ou bordeaux, d’épais rouleaux qui s’étendent sous les pieds, comme un tapis rouge de grande cérémonie.
Tout ça finit par envelopper, précautionneusement sans intonation brusque.
Même le plus virulent des terre-à-terre s’y laisserai perdre, se laisserai prendre à quelques divagations poétiques. C’est mettre la tête dans les nuages et la ressortir avec la certitude que l’homme peut voler.
Mirage d’un desert riche // ocean de secret, parfois rugueux // pureté absolue, d’infinies surfaces rèches // et etendues saline - parfois souvent eldorado musical où pépites d’or cohabitent avec perles marine.
Mark Lanegan est la voix du désert, Isobel Campbell celle de l’océan,
L’album s’apelle Ballade of The Broken Seas,
La chanson est une Montagne Noire ou un Revolver
Isobel Campbell - BLACK MOUNTAIN
Isobel Campbell & Mark Lanegan - REVOLVER
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