Février. Ooulala.
28 jours et too much things to say. D’abord JUNIP qui annule son concert à Lyon presque à la dernière minute, dammit ! et puis les BLACK ANGELS qui sauvent la mise 3 jours après en défonçant les tympans de la fosse à coups de larsen bien placés droit dans ta face, haha, j’avais prévu les bouchons, je ne suis pas suicidaire. Il faudra noter que la fosse de l’Epicerie Moderne ressemblait ce jour là à un grosse boite de sardine bien serré et vraiment moite, et donc qu’on aura pas pu frétiller les bras dans le vent sur le vraiment très Kinksien « if you call my name / on the telephone/ tatata tata » ... mais c’était fichtrement bien quand même.
The Sniper at The Gates of Heaven - Live Epicerie Moderne, Lyon.
Aaah le retour prochain du printemps et les fleurs musicales en pleine éclosions, les coups de cœur une plombe après le déluge et les séances de rattrapage. Je ne pense pas que je ferai succin cette fois çi. (Peu t’importe)
José Gonzalez, un garçon formidable. J’ai beaucoup ri en apprenant que dans ses jeunes années, il avait commencé par le punk. Non ce n’est pas une blague, je parle bien du petit gars frisé d’origine euh…argentino-suédoise, voix aérienne et guitare classique pour seules compagnes discographique. On a beaucoup parlé de la reprise de Massive Attack mais il a souvent fait mille fois mieux ; VENEER notamment, premier album folk indé transcendantal…
Et donc 2010, et donc JUNIP, et donc José à des copains. Cool.
En fait c’est un projet qui commence à dater un peu et qui finalement n’est pas très concret sur la durée au niveau line–up mais on s’en fout un peu puisque le premier album du groupe est une vrai réussite.
C’est ce qui manquait à Gonzalez, le groupe, la densité de l’instrumentation. Même s’il était déjà tout à fait fascinant en solo, il lui manquait parfois le background électrique et le petit truc fou qui t’empêche de tourner en rond et éventuellement de te mordre la queue en accoustique. JUNIP.
Le plus étrange sur cet album finalement, (hormis la pochette) c’est le son cheap un peu grésillant style k7 audio seventies. Pourquoi diable ? La question reste entière… partit prit de production ou amours Lo-fi ? Un peu déstabilisant pour les enceintes, mais bref…
Impossible de mettre une étiquette au groupe sinon celle de musique aérienne, mélange bizarroïde de style et métissage, voyage dans le temps et les sonorités. On reconnaît juste très bien la voix inimitable de Gonzalez définitivement perché du coté des nuages, la guitare toujours entre les mains et les arpèges toujours aussi fluides. C’est un peu psychédélique, pop, un peu folk rock, très expérimental et pourtant ça reste easy listening, ce qui est quand même une certaine prouesse en soi et qui fait de ce disque une belle pièce unique originale dans un paysage de revival souvent mou ou feignant ou les deux.
ROPE AND SUMMIT
WITHOUT YOU
A suivre … de la rockeuse blonde torturée et de l’expérimental rock-dub-soul. Tout un programme.