Oui voilà, quand la bête ne se terre pas dans les égouts fumeux des Gutter Twins, quand ça ne fait pas du featuring rauque chez les Queens of l'âge de pierre, dans les albums hommage aux potes six pieds sous terre, chez des groupes d'éléctro-mystico-gospel et/ou aux noms ridicules (Soulsavers, Bomb The Bass) qui tournent des clips trop chelou - revoilà SuperMark au bras de la soupe Campbell, pardon d'Isobel, oui elle c'est la belle (de Sebastian) et lui c'est la bête, tu vois le concept.
Bref j'ai aimé le premier album de 2006 - plein de poussière western et tout, j'ai pas aimé le deuxième - trop plein de guimauve violonnée sauce Campbell (oui, bon) et long ...mais long...
Faut dire que j'attend surtout du Lanegan en solo depuis Bubblegum qui remonte un peu à belle lurette ginette, mais je vais pas faire la fine bouche devant le nouveau disque du duo qui débarque bientôt, déja parce que chouette-la-pochette mais surtout parce que CA me rassure sur le contenu futur. Toujours un peu trop de violon certe, mais je suis un être faible et je ne sais pas resister aux ballades bluesy romantiques chanté par le duo. Totalement lascif et donc efficace. Mais ils ont toujours été doués à ce petit jeu là. Vivement un retour aux sources et aux compos âpres, beaucoup plus dépouillées façon premier album. Et puis attend, impossible de passer à coté de la voix de Lanegan, trop de trucs passent, le grand rouquin est un survivant et le blues il connait plutôt bien ; ses meilleurs potes s'appellaient Kurt Cubain, Jeffrey Lee Pierce et Layne Staley ...
Bonux : de l'archive qui tue
Mark Lanegan - The Fix