5 avril 2006

Cents Titres

Que le temps s'écoule et circule à la seconde ne nous touche pas. Que les heures s'immiscent ou s'égrènent à la longue à l'intérieur de toi ne te touche pas.
Ne me touches pas toi l'aiguille temporelle qui voudrai que je redescende jusque dans tes méandres existentiels je ne bougerai pas. Alors, que le bout de vos ondes nous encerclent, qu'elles se pressent sur nos tombes et referment le couvercle, je resterai là.
Parce que l'instant s'est arrêté à ça, le temps n'a plus d'importance et s'écroule sous nos pas. Comme dans un songe.
Assis à coté de toi je regarde le monde s'agiter, frôler l'hécatombe et se relever, en douceur mal dosé, attendant le coma pour toucher la réalité du doigt.






























© Christian Richet

3 avril 2006

Dancer In The Dark

&#169 Tess

La communication fait défaut, nos maux sont obsolètes, obsolète aussi, nos mots en porte-à-faux.
Dans ta tête c'est tout noir ce soir, et je viens juste de le voir. C'est une maquette imparfaite seulement de tes idéaux que tu laissais entrevoir, et à te croire plus libre que l'air et l'eau j'avais tout faux.
Seulement maintenant que nos comptes sont réglés, nos cellules refermées à clef, aura tu l'impatience de ne pas rester là où tu en es ?
A ratisser vitesse lumière tes réactions, comme des pierres angulaires à tes démons, je n'ai pas saisi le sens de tes abandons. Face à ça je suis seul contre toi, et à moi il me manque trop de pièces du puzzle. Un morceau du linceul autour de toi déjà, s'accroche un peu à ta peau comme si tu n'étais plus là. Tu n'es plus là. Ce n'est pas toi tout ça, juste une absence voir une enquête de la délivrance. Contre toi.